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Comité Action Palestine, le 20 septembre 2025

« Nous avons dépensé beaucoup d’argent pour cette guerre…La démolition, première étape de la rénovation de la ville, nous l’avons déjà réalisée. Il nous faut maintenant construire. », a déclaré froidement et avec cynisme le ministre des finances israélien, Bezalel Smotrich qui a transmis à Donald Trump son « business plan » pour Gaza. Décidemment, chaque jour nous instruit davantage sur la mentalité coloniale « israélienne ». Décidemment, les sionistes n’ont aucune limite. Le ministre dit clairement et au monde entier : « le génocide est une opportunité pour se faire de l’argent ! ». Il conçoit la mort comme un investissement immobilier ! Qui oserait faire de telles déclarations sinon les sionistes ? Le sionisme est un projet colonial, mais il a une caractéristique qui le distingue de tous les autres colonialismes : son arrogance sans pareille pour justifier le génocide et faire fructifier la mort en monnaie sonnante et trébuchante. Comme l’Amérique de Donald Trump, tout n’est qu’une question d’argent. Tout se négocie et quand on ne peut pas négocier, c’est la guerre et le crime contre l’humanité. K. Marx avait raison de dire : « Le capital naît dégoulinant de sang et de boue des pieds à la tête ». Nous ajoutons : « le capital finira par se noyer dans le sang et la boue ».

La « civilisation » capitaliste est dès l’origine une barbarie sans égale dans l’Histoire. C’est le pouvoir absolu de l’argent. La quête obsessionnelle de l’argent mène directement aux guerres mondiales, à la colonisation et à l’esclavage des peuples. « Gaza brûle » a annoncé avec une satisfaction non dissimulée le ministre de la Défense sioniste Israël Katz le jour du commencement des opérations militaire à Gaza ville. « Gaza brûle » et peu importe si les enfants, les hommes et les femmes brûlent. Depuis 23 mois Gaza brûle. Personne ou presque ne bouge. Tous les régimes politiques de la planète, à quelques exceptions près, restent passifs ou collaborent à la destruction en direct du peuple palestinien. Aucun dirigeant n’ose défier la puissance de feu « d’Israël » et de celle des Etats-Unis. Les protestations verbales n’ont jamais sauvé une vie. Elles donnent seulement une bonne conscience à bon marché. Les affaires rien que les affaires pour gonfler le compte en banque et les dividendes des actionnaires des grandes sociétés multinationales. C’est ainsi que le monde moderne est bâti, non ? Alors que pèsent les Palestiniens ? Que pèsent les opprimés et tous les gueux de cette planète ?

L’entité sioniste est en roue libre dans le crime. Elle ne sait pas arrêter une guerre. Plutôt, elle ne peut pas arrêter la guerre. Elle se maintient en vie par la guerre. Elle est programmée pour la guerre et le génocide. Alors l’alternative qui reste est celle de lui opposer une force égale ou supérieure pour stopper à jamais ses méfaits sanglants. Ce vieux monde capitaliste, dominé par les Etats-Unis, est en fin de vie. Il tente de préserver sa domination par tous les moyens. Il tente de sauver son emprise stratégique sur le monde arabe pour ne pas sombrer face au défi immense de l’émergence de grandes puissances du Sud global. Les régimes arabes s’accrochent à ce vieux monde et aux Etats-Unis pour ne pas sombrer eux-aussi. Les Palestiniens pouvaient-ils espérer une solidarité du camp occidental et des régimes arabes ? Bien sûr que non ! Le principe impérialiste est d’écraser ceux qui résistent ! Ceux qui agissent pour se libérer de l’emprise violente de ce vieux monde. Il faut écraser les Palestiniens et tous les révolutionnaires où qu’ils soient ! A Gaza, on assiste à un crime de génocide organisé, conduit par une coalition des nations aux intérêts bien compris.

Mais l’entité sioniste n’est qu’une entité temporaire comme disent les Yéménites. Elle ne voit pas plus loin que le bout de ses canons. Elle ne calcule que sur le court terme. Faire vite pour réduire en poussière la Palestine. Elle ne voit pas autour d’elle que les peuples arabes ne peuvent plus endurer l’esclavage moderne imposé par des régimes sans aucune légitimité populaire. Ni l’humiliation que leur fait subir quotidiennement « Israël ». L’entité sioniste est encerclée par des peuples qui ont soif de liberté et qui aspirent à une vie digne. Un jour viendra peut-être où quelqu’un dira : « Tel-Aviv brûle ». Douze jours de guerre avec l’Iran et la ville de Tel-Aviv n’était pas loin de brûler entièrement. Aveuglé par des succès militaires très relatifs, « Israël » n’imagine pas que la situation puisse se retourner définitivement contre lui. La résistance y travaille. Elle y arrivera. Et ne permettra plus jamais que l’on puisse se réjouir de voir une ville arabe brûler.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !

Yémen vivra ! Yémen vaincra !

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