405 vues
image_pdfimage_print

« Ici sous les décombres, reposent Ahmad al Safadi et sa famille. Sa mère, ses enfants, sa femme » Gaza, t.me/Axe_de_la_Resistance

Comité Action Palestine, le 8 Mars 2024

Au 153ème jour de l’offensive militaire criminelle et génocidaire dans la bande de Gaza, l’entité sioniste est quasiment au point zéro. Certes, elle fait des milliers de victimes et détruit tout sur son passage mais au prix de salir à jamais son image. Certes sa puissance de feu est gigantesque, mais elle ne parvient pas à réaliser ses objectifs. La direction du Hamas est insaisissable dans les tunnels. Les tunnels eux-mêmes n’ont pas été trouvés par l’armée sioniste. Et les prisonniers « israéliens » sont toujours entre les mains des Palestiniens.

L’entité sioniste est tombée dans le piège. Ses stratèges et ses services de renseignements n’ont rien vu venir. Sans parvenir à réaliser leurs objectifs, ils ont liquidé en même temps le peu de crédit qu’ils avaient auprès de l’opinion internationale. Ils perdent sur tous les fronts. Sur le front militaire et sur le front de la propagande. La bête blessée le 7 octobre a montré son vrai visage. Elle a indistinctement massacré la population palestinienne, tué par milliers des enfants et affamé les vivants. Le monde entier voit désormais le sionisme dans toute sa laideur, sans pitié, génocidaire et sanguinaire. Quelle que soit l’issue de la bataille en cours, « Israël » a perdu. Pas seulement au niveau international.

En interne, auprès des « Israéliens » eux-mêmes qui constatent, amers et stupéfaits, que leur sécurité sur cette terre volée aux Palestiniens n’est plus assurée. Ce 7 octobre allait définitivement inscrire dans leur psychologie que leur armée, réputée invincible, a connu une défaite historique dont il n’est pas possible de se relever. Plus encore, ils constatent aujourd’hui que cette armée n’est pas capable, malgré sa supériorité militaire présumée, de vaincre la résistance palestinienne. Au nord comme au sud de la Palestine, il y a des milliers de déplacés « israéliens ». La résistance palestinienne tire toujours des missiles sur les grandes villes « israéliennes ». Des chars sont détruits et des soldats sionistes sont quotidiennement tués ou blessés. La résistance libanaise ne relâche pas la pression au nord et les Yéménites, malgré les menaces et les bombardements occidentaux, maintiennent le blocus des ports « israéliens ».

Cette situation entraine des tensions et des contradictions entre les « Israéliens ». Les démissions sont nombreuses au plus haut niveau de l’armée. Rien ne va plus. Le sioniste est démoralisé. Le coût psychologique est énorme. Quand tout va mal dans le camp sioniste, on peut presque dire que tout va bien dans le camp de la résistance si parmi les civils palestiniens il n’y avait pas autant de victimes. Mais les Palestiniens étaient préparés à ce massacre. Ils connaissent bien cet ennemi impitoyable et arrogant. Cet ennemi qui a pu s’imposer sur la terre de Palestine par des massacres et le nettoyage ethnique en 1948, qui a continué en 1967 et qui, aujourd’hui, estime qu’il tient l’opportunité de liquider définitivement la cause du peuple palestinien.

Les « Israéliens » ont fait des erreurs de calcul grossières mais ils persistent. Ils ne savent pas que les conditions politiques ont changé et qu’elles ne sont pas les mêmes qu’en 1948. D’abord, la résistance palestinienne s’est renforcée. Elle a pris toutes les dispositions pour tenir un affrontement armé sur le long terme. Elle a su aussi faire des alliances avec la résistance dans les pays voisins. Cette situation politique a sérieusement entravé l’ennemi sioniste dans sa volonté d’anéantir les Palestiniens. Puis surtout, à l’heure des réseaux sociaux, les sionistes n’ont pas calculé les effets dévastateurs des images effrayantes des massacres sur la mobilisation dans le monde en faveur des Palestiniens. Les Israéliens ont perdu, mais ils ne le savent pas encore.

Nous, nous savons qu’il faut encore et toujours maintenir la pression en organisant concrètement le soutien au peuple palestinien. Il faut recourir à tous les modes d’action possibles pour lutter contre les sionistes ici et contre l’alignement du pouvoir français sur l’Etat sioniste. Quelle que soit l’issue de la bataille en cours, nous savons que nous avons raison. Nous avons toujours raison lorsque nous sommes du côté de la justice. 

Palestine vivra, Palestine vaincra !

print