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Comité Action Palestine, 11 mai 2024

Le 14 mai 1948, jour de la « création de l’État israélien », est commémoré par les Palestiniens comme la Nakba, la Catastrophe : 500 villages détruits, 800 000 Palestiniens expulsés de leurs terres et de très nombreux massacres. Les sionistes franchissaient alors une étape majeure de leur projet colonial entrepris à la fin du XIXème siècle. Mais cette volonté de rayer la Palestine de la carte n’a pas cessé en 1948, et l’histoire « d’Israël » est une longue histoire de crimes et de nettoyage ethnique. 76 ans de crimes qui s’imposent à la face du monde, tout particulièrement après le 7 octobre 2023.

Depuis 7 mois maintenant, après l’opération spectaculaire de la résistance palestinienne, l’armée sioniste bombarde aveuglément et de manière ininterrompue la bande de Gaza détruisant la plupart des infrastructures, massacrant jusqu’à ce jour au moins 35 000 Palestiniens dont 15 000 enfants et forçant près de 2 millions de Gazaouis à tout abandonner pour se réfugier à Rafah à la frontière égyptienne. Ce lundi 6 mai 2024, l’armée sioniste ordonne l’évacuation de Rafah et commence à pilonner la zone la plus densément peuplée au monde. Un seul objectif : poursuivre son projet génocidaire.  76 ans de Nakba palestinienne, voilà la véritable histoire « d’Israël ».

Face à cette infernale machine à broyer, l’engagement du peuple palestinien à lutter pour son existence s’est imposé. Du littoral méditerranéen aux collines de Cisjordanie et à la vallée du Jourdain, la résistance palestinienne est partout. A chaque bombe qui s’abat, à chaque nouveau massacre, à  chaque vol des terres : la résistance se renforce. Malgré la destruction massive et le génocide en cours à Gaza, « Israël » ne peut qu’observer, médusé, ces résistants qui surgissent des décombres, toujours plus déterminés à se battre contre l’occupant, avec une foi inébranlable en la libération. De la violence coloniale naît la résistance !

Si cette résistance peut compter aujourd’hui sur la contribution sans faille du Liban, de l’Irak, du Yémen et de l’Iran, elle reçoit également d’autres formes de soutiens internationaux. L’Afrique du Sud en tête, de nombreuses Nations se battent juridiquement pour que les crimes sionistes soient reconnus et punis.  Par ailleurs, partout dans le monde, les peuples se mobilisent pour dénoncer la politique génocidaire d’Israël. L’opinion publique ne croit plus les mensonges qui prétendent qu’« Israël » est la seule démocratie du Moyen-Orient, protégée par « l’armée la plus morale du monde ». Malgré la répression qui s’abat sur les mouvements étudiants dans les pays occidentaux alliés d’Israël, la jeunesse est aujourd’hui déterminée à dénoncer le génocide en cours à Gaza par le blocage et l’occupation de prestigieuses universités. Ces étudiants exigent un cessez-le-feu immédiat et réclament l’arrêt des partenariats académiques avec des universités « israéliennes ». En révélant définitivement son véritable visage de criminel depuis le 7 octobre, l’entité sioniste a fait fleurir les couleurs de la Palestine partout dans le monde. Le chantage à l’antisémitisme ne prend plus. Les intimidations et les menaces pour apologie du terrorisme ne font plus illusion. La Palestine est sur toutes les lèvres. Les images atroces des enfants palestiniens déchiquetés et les témoignages du génocide et de la résistance des Palestiniens sont relayés sur tous les réseaux sociaux : la neutralité n’est plus possible.

« Israël » sait qu’il a perdu, à la fois sur le plan militaire et sur le plan de l’opinion publique internationale. Mais sa raison d’être est la violence et la guerre. Renoncer, c’est disparaître. Il ne pouvait donc pas accepter les accords de cessez-le-feu approuvés ce lundi 6 mai par les organisations de la résistance palestinienne. Malgré les mises en garde des organisations internationales, mais toujours soutenu par les Etats-Unis, « Israël » est déterminé à poursuivre le génocide à Rafah. Cet assaut meurtrier de l’entité sioniste résonne comme le cri d’une bête à l’agonie qui mobilise ses dernières forces.

Côté palestinien, la résistance ne faiblit pas. Accompagnés de tous leurs martyrs, les Palestiniens marchent sur le chemin de la liberté. Rien n’empêchera le cours de l’histoire dont on peut tirer cet enseignement : un peuple qui résiste finira tôt ou tard par triompher. Fils et filles de cette terre, les Palestiniens vivent et meurent pour la libération de la Palestine. De toute la Palestine, de la Mer au Jourdain !

Ici à Bordeaux, comme partout en France et dans le monde, il est de notre devoir de continuer à nous mobiliser pour porter la voix des Palestiniens et de leur résistance.

Palestine Vivra, Palestine Vaincra !

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