Libérez tous les prisonniers arabes détenus par les sionistes

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le 18/9/2011 14:50:00 (591 lectures)

 Le Comité Action Palestine édite chaque année un  calendrier    rassemblant articles et photos sur un thème particulier ; il a été consacré en 2011 aux  prisonniers. Nous publierons mois après mois les articles de ce calendrier.  » Libérez tous les prisonniers arabes détenus par les sionistes » a été publié pour le mois de septembre 2011.


noms4 «Ces détenus portent en eux l’esprit du martyre et de l’abnégation, ils ont fait ce qu’ils ont fait pour la liberté, la dignité, et le bien être des autres, pour que nos familles soient en paix ; ils méritent un engagement en leur faveur et en faveur de leur famille de la part de tous pour obtenir leur libération (…) C’est pour cela que nous, au Hezbollah, nous nous sentons concernés par tous les détenus, même les palestiniens, syriens ou arabes dans les geôles israéliennes, quelle que soient leurs appartenances politique et religieuse.» (Sayed Nasrallah, juillet 2009).

 L’État de guerre permanente qu’est le système colonial israélien n’enferme pas seulement les Palestiniens. Au cours des agressions militaires successives des pays voisins, l’armée sioniste capture et enferme dans ses geôles des prisonniers libanais, jordaniens, égyptiens, syriens et même iraniens. Il y a 35 prisonniers jordaniens dans les geôles sionistes dont une femme Ahlam Tamimi. On dénombre aussi 323 Jordaniens détenus pour raison de sécurité. Après plus de 20 ans dans les geôles sionistes, Sultan Ajlouni et 4 autres prisonniers jordaniens ont été déplacés dans des prisons jordaniennes pour qu’ils y terminent leur peine….ce qui traduit bien la collaboration de l’Etat sioniste avec certains gouvernements arabes. Il y a 37 prisonniers syriens enfermés depuis plus de 25 ans. Il y a aussi 115 prisonniers soudanais, 10 égyptiens, 1 saoudien qui a terminé sa peine, mais est encore incarcéré, et un irakien.

 La question des prisonniers est donc toujours centrale pour les relations en l’Etat sioniste et les pays arabes voisins, qu’elle soit de l’ordre de la collaboration ou du conflit. Mais pour tous les mouvements de résistance, la libération des prisonniers par tous les moyens envisageables est toujours la priorité.

 Le Liban est exemplaire à ce titre. Pendant l’occupation du Liban Sud par les forces sionistes, la prison de Khiam (vestige du Mandat français sur le Liban) a été rendue tristement célèbre en raison des 3000 prisonniers, hommes, femmes et enfants qui y ont été détenus et en raison des tortures qu’ils y ont subies. Le 23 mai 2000, lorsque la résistance libanaise mettait en déroute les forces d’occupation et libérait le Liban Sud du joug de l’occupation, des centaines de civils libanais prirent d’assaut la prison de Khiam et rendirent la liberté aux quelques 150 prisonniers qui s’y trouvaient.

 Les échanges de prisonniers sont aussi un élément déterminant de la stratégie de la résistance arabe. Depuis 2000, la libération des prisonniers a fait l’objet de négociations fermes entre le Hezbollah et l’État sioniste. Les victoires de la résistance islamique libanaise sont importantes, puisqu’elles ont permis, entre autres, la libération en juillet 2008 de Samir Al Kantar, le doyen des prisonniers libanais enfermé depuis 1979 et de quatre autres résistants, contre les corps de deux soldats sionistes capturés en juillet 2006. Les cinq résistants ont été accueillis à Beyrouth en héros et le jour de leur libération est désormais commémoré chaque année au Liban comme le jour des prisonniers. Depuis il ne reste officiellement plus de prisonniers libanais dans les geôles sionistes, mais plusieurs personnes sont toujours portées disparues et plusieurs dépouilles n’ont pas encore été restituées.

Comité Action Palestine

 

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