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Comité Action Palestine, le 15 septembre 2022

L’histoire de l’entité coloniale nommée Israël n’a été qu’une longue et sombre histoire de guerres, de massacres et de spoliation. Du 15 au 18 septembre 1982, les habitants palestiniens et libanais des camps de réfugiés de Sabra et Chatila dans la partie occidentale de Beyrouth sont encerclés et méthodiquement massacrés par l’armée israélienne sous commandement d’Ariel Sharon et les milices chrétiennes libanaises. On parle alors de 3000 victimes mais les chiffres, faute d’enquête indépendante, apparaissent très en deçà de la réalité. Comme à leur habitude, les sionistes couvrent l’histoire de leur voile de mensonges. L’intervention dans les camps de Sabra et Chatila aurait eu pour objectif de démanteler les structures opérationnelles de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP). Mais dès le 1er septembre 1982, les 11 000 combattants de l’OLP avaient quitté Beyrouth. L’objectif inavoué, avéré, du bain de sang prémédité et perpétré par les sionistes et les phalangistes était de terroriser les réfugiés palestiniens pour les éloigner davantage de la terre de Palestine et faire du droit au retour un droit totalement illusoire. Il fallait avant tout briser toute capacité et velléité de résistance des réfugiés palestiniens contre l’occupant sioniste.
Soixante-quatorze ans après leur expulsion de leur terre et de leurs maisons lors de la création de l’Etat d’Israël, plus de sept millions de réfugiés palestiniens à travers le monde attendent, de génération en génération, l’application de la résolution 194 de l’ONU qui garantit leur droit au retour sur leurs terres en Palestine. Beaucoup vivent toujours dans des camps, en Palestine même, et dans les pays arabes limitrophes comme le Liban, la Syrie et la Jordanie. Pourtant qui parle d’eux ? Qui exige que justice soit rendue ?
En exil, les réfugiés palestiniens gardent pourtant l’intime conviction que leur retour dans leurs foyers en Palestine est proche. Et partout dans le Monde, le peuple palestinien reste déterminé. Il n’accepte ni les compromissions ni les concessions, refusant ainsi l’attentisme et le statu quo des organisations politiques. La résistance acharnée à Gaza et en Cisjordanie face à l’armée sioniste et aux colons en témoigne. Dans les prisons, les résistants poursuivent aussi sans relâche leur combat. Les Palestiniens nous indiquent la voie à suivre.

Nous, membres du Comité Action Palestine, sommes à leurs côtés pour réaffirmer que la Palestine est arabe, et soutenir leur lutte jusqu’à la victoire de la résistance et la satisfaction des revendications légitimes :
►La condamnation du sionisme comme mouvement politique colonialiste et raciste.
►Le soutien inconditionnel à la résistance du peuple palestinien et à son combat pour son
autodétermination et son indépendance nationale.
►La reconnaissance du droit inaliénable au retour de tous les réfugiés chez eux.
►La libération de tous les résistants emprisonnés.

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