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Gaza, la bataille des déshérités contre les puissants

Comité Action Palestine, le 23 mars 2024

Au 169ème jour des combats, le crime de génocide se poursuit à Gaza, mais la résistance n’a pas faibli. Les Palestiniens sont en train de réaliser un exploit extraordinaire au regard de la disproportion des forces en présence. La résistance ne combat pas seulement les « Israéliens ». Elle fait face aux nations occidentales coalisées qui soutiennent « Israël », ces nations qui pour la plupart d’entre-elles fournissent les armes nécessaires pour tuer et détruire tout ce qui tient debout à Gaza. Les Etats-Unis livrent les armes les plus sophistiquées aux sionistes tout en alertant hypocritement sur la question humanitaire de la population gazaouie. Le gouvernement américain est diabolique. Il est directement à la manœuvre dans les opérations de massacre et verse, en même temps, des larmes de crocodile. La guerre coloniale à Gaza est bien une guerre impérialiste. Le crime va de pair avec le mensonge et l’hypocrisie.

Les peuples observent stupéfaits que des nations arabo-musulmanes jouent le même jeu perfide contre les Palestiniens. La Turquie poursuit son commerce avec « Israël » alors que la famine menace des milliers de Palestiniens. L’Azerbaïdjan livre le pétrole dont a besoin l’entité sioniste pour alimenter sa guerre coloniale. Les exemples de collaboration avec « Israël » sont nombreux. La vie des Palestiniens ne pèse pas lourd à côté des profits et des bénéfices colossaux dans les échanges commerciaux avec l’entité génocidaire. Tenus par la laisse de l’intérêt économique et sans légitimité populaire, les gouvernements de ces pays ne tiennent que par la force et le soutien occidental. Leur destin est lié à celui de l’impérialisme. Leur survie tient à la survie de l’entité sioniste. Les déshérités de Gaza qui se battent avec héroïsme doivent périr pour que continue l’enrichissement éhonté des classes dominantes d’Egypte, d’Arabie Saoudite et de bien d’autres pays arabes et musulmans.  L’ordre des puissants doit prévaloir sur toute chose.

Mais ces puissants n’ont pas pris en compte la résistance acharnée du peuple palestinien. Et c’est bien en raison de cette résistance acharnée, qu’ils sont inquiets et apportent un soutien sans faille à « Israël ». Ils ont de quoi être inquiets. « Israël » bombarde en continu, jour et nuit, mais sans stratégie, sans obtenir de résultats tangibles. Et rien n’annonce un renoncement ou une reddition des Palestiniens. « Israël » doit vaincre coûte que coûte, mais les Palestiniens aussi. L’issue de cette lutte à mort est sans ambigüité : il n’y aura qu’un seul vainqueur. Parce qu’ils ne parviennent pas à réaliser leurs objectifs militaires, les sionistes ont recours au chantage odieux à la famine et au bombardement des civils à Rafah pour imposer un cessez-le-feu à leurs conditions. Quand les grandes puissances mettent à disposition de l’Etat sioniste une telle puissance de feu depuis six mois sans parvenir à démanteler la résistance, cela signifie que cette bataille est déjà perdue pour elles. Les terres de Gaza et de Cisjordanie sont les sables mouvants où s’enfoncent l’impérialisme occidental et leurs vassaux arabes et musulmans.

Les « Israéliens » et leurs parrains occidentaux doivent résoudre aujourd’hui une équation très compliquée. Cesser la guerre dans les conditions actuelles, c’est donner une victoire à la résistance palestinienne. Poursuivre la guerre, c’est épuiser leurs ressources en hommes et en matériel sans la certitude de vaincre alors que le mythe de leur puissance et de leurs supposées « valeurs démocratiques » s’effondre chaque jour davantage. Depuis 75 ans les sionistes et les impérialistes n’ont pas voulu faire la moindre concession territoriale aux Palestiniens. Yasser Arafat avait accepté un Etat palestinien sur 22% de la Palestine historique, mais même cela a été refusé.  Le 7 octobre et la bataille sans précédent à Gaza sont la conséquence de cet impérialisme aveugle et insatiable. On a bien compris que l’impérialisme ne vit que de la guerre et du sang des peuples. Et pour cette raison, il est urgent d’arrêter cette folie meurtrière. Gaza est à l’avant-garde de cette lutte libératrice. Elle est un exemple que tous les peuples suivront tôt ou tard.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Dessin : artiste palestinien Azizz Azizz




Le 6 avril, tous à Lannemezan pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah !

Exigeons la liberté immédiate de Georges Ibrahim Abdallah !

Si vous souhaitez vous joindre à cette manifestation, merci de vous faire connaitre d’ici le 1 er avril au Comité Action Palestine (actionpalestine@hotmail.com), nous essayerons d’organiser des véhicules pour le déplacement.

Georges Ibrahim Abdallah est un résistant libanais, pro-palestinien, membre du Front Populaire de Libération de la Palestine, arrêté en 1984 en France pour détention de faux-papiers, puis condamné à perpétuité par la justice française pour une présumée implication dans l’assassinat en 1982 de deux diplomates (un attaché militaire américain et un israélien). Le tribunal n’a jamais été en mesure d’apporter des preuves concrètes de sa culpabilité. Incarcéré depuis 1984, Georges Ibrahim Abdallah a battu le record détenu jusque-là par Nelson Mandela (24 ans) et revendique désormais le titre de «doyen des prisonniers politiques dans le monde ». Le 24 octobre 2021, il est entré dans sa 38ème année de détention alors que sa peine de sureté est accomplie depuis 1999.

En dépit de deux décisions de justice (en 2003 et 2013) ordonnant une libération sous condition d’expulsion, les gouvernements français successifs de droite comme de gauche le maintiennent en détention. Depuis 2004, date du rejet en appel de la première demande de libération conditionnelle, ce militant de la cause palestinienne s’est vu refuser sa libération à neuf reprises. La justice administrative a de nouveau refusé d’ordonner son expulsion en février 2022.

A l’instar des Israéliens qui maintiennent en détention administrative, c’est-à-dire sans procédure juridique ni jugement plusieurs centaines de prisonniers politiques palestiniens, la France bafoue sa propre justice en maintenant Georges Ibrahim Abdallah en prison. A ce déni de justice, s’ajoute la tentative de criminalisation du soutien à ce prisonnier politique. En mars 2022, le ministère de l’intérieur a considéré que la solidarité du Comité Action Palestine avec Georges Ibrahim Abdallah constituait l’un des motifs suffisants pour justifier la dissolution de l’association. Mais dans son ordonnance de suspension du décret de dissolution, le Conseil d’Etat a administré un camouflet historique au gouvernement en déclarant que ce soutien n’était en rien répréhensible, comme tout soutien à la résistance palestinienne et à ses organisations.

Par le maintien de Georges Ibrahim Abdallah en prison et la tentative de réprimer le mouvement de solidarité avec la lutte du peuple palestinien, le gouvernement français montre une fois de plus son alignement sur ce mouvement colonial et raciste qu’est le sionisme. Le Comité Action Palestine dénonce avec force l’Etat français qui, au-delà de servir les intérêts sionistes, met en œuvre le même type de politique criminelle et de déni du droit. Le Comité Action Palestine exige l’application immédiate des décisions de justice et apporte son soutien plein et entier à Georges Ibrahim Abdallah dans son combat contre le colonialisme juif en Palestine.

Comme les généraux de la patience, ces prisonniers palestiniens enfermés pendant plus de 30 ans dans les geôles sionistes, Georges Ibrahim Abdallah, enfermé quant à lui depuis 40 ans dans les geôles françaises, témoigne de la patience des résistants face à leurs bourreaux. Le 25 février dernier, il déclarait : « En dépit de cette agression génocidaire de grande envergure contre Gaza ces jours-ci, où des dizaines et des dizaines de milliers de martyrs et des blessés s’ajoute la terrible destruction généralisée à tout l’espace habitable de Gaza, la Résistance reste inébranlable, protégée et adoptée par les masses populaires. Gaza ne portera jamais le drapeau blanc de la capitulation. Ni les sionistes, ni aucune force criminelle ne réussiront jamais à briser la volonté de la Résistance à Gaza ».

Exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah et celles des milliers de prisonniers palestiniens, c’est dénoncer le sionisme partout où il sévit, et soutenir le combat de la résistance jusqu’à la victoire de la liberté en Palestine, en France et partout dans le monde.




A Gaza, résister à la guerre totale        

Comité Action Palestine, le 16 mars 2024

Par air, mer et terre, l’armée sioniste bombarde Gaza depuis 162 jours. L’une des armées les mieux équipées du monde, soutenue par l’Occident, pilonne jour et nuit Gaza, ce territoire palestinien considéré comme l’un des plus pauvres au monde. Sans relâche, les armes les plus sophistiquées sont larguées sur les populations civiles. Il faut tuer un maximum de Palestiniens. Les tuer tous si possible. Avec l’assentiment et le soutien total de l’Occident. Avec la complicité des Etats arabes. Il faut faire taire à jamais ce peuple rebelle qui aspire à l’indépendance. Réclamer l’indépendance est un crime aux yeux des puissants qui font la loi par la force, qui font régner un ordre injuste partout sur la planète. Les Palestiniens de Gaza devaient choisir entre la mort lente avec le blocus imposé depuis 2007 ou le risque de périr tous sous le feu de l’ennemi surarmé. Puisque telle était la seule alternative, les Palestiniens ont déclenché ce 7 octobre la bataille décisive en cours. La survie du peuple palestinien en dépendait. Sa dignité aussi. C’est cela le crime des Palestiniens. Oser survivre. Oser se soulever pour vivre libre. Oser prendre les armes pour dire non à leur lente mise à mort.

Aux yeux des Etats-Unis et de l’Occident, aux yeux de tous les sionistes le défi est immense. Il faut écraser le peuple palestinien, le réduire en poussière. Tout ce qui tient debout doit être démoli. Il faut détruire les infrastructures et les êtres vivants. Détruire les lieux de soin et les lieux de culte. Tuer les bébés et les femmes. Il faut effacer le Palestinien et effacer la mémoire de la Palestine. Il faut effacer la Palestine là où elle est. En Palestine occupée en 1948 et en Palestine occupée en 1967.  Il faut la guerre totale. Les sionistes n’ont pas fait 1948 et 1967 pour rien. Leur projet est le même depuis un siècle : coloniser toute la Palestine. L’épuration ethnique totale est une question de temps pour eux. La solution des deux Etats fait partie du jeu de dupes. Une supercherie pour tromper le monde alors qu’en sous-main, sournoisement, la colonisation se poursuivait en Cisjordanie et à Al Qods pendant que Gaza était soumise au blocus.

C’était une question de temps pour les sionistes, mais le temps jouait contre les Palestiniens. Il fallait dire stop à ce génocide lent. Il fallait renverser la table tant qu’il était encore temps. C’était le moment ou jamais ce 7 octobre !  Les sionistes ont compris dès lors que leur plan minutieusement mis en place était contrecarré. Le carnage allait commencer. Qui aurait imaginé qu’on verrait un jour sur la terre de Palestine des enfants mourir de faim ? Qui aurait imaginé que le monde resterait silencieux devant des corps de bébés squelettiques ? C’est la guerre totale. Tuer, brûler, détruire et affamer. Mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour exterminer. Sans pitié. On savait l’ennemi impitoyable. On savait l’Occident fauteur de guerres. On savait le double jeu des régimes arabes. Mais savait-on le degré de complicité des Etats arabes ? Savait-on que la communauté musulmane resterait silencieuse dans le confort des mosquées ? Savait-on que le lien communautaire se briserait devant l’égoïsme de classe pur et simple ?

La bataille en cours est un moment de vérité. Elle nous enseigne que les opprimés ne doivent compter que sur eux-mêmes. Et ils le font courageusement, vaillamment, déterminés. Nous devons tous nous incliner devant cette bravoure et cet amour de la liberté. Nous devons tous, si nous sommes encore des humains, des êtres humains épris de liberté, soutenir leur résistance. Nous ne serons jamais à la hauteur des combattants, à la hauteur de tous les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, mais nous pouvons jouer notre rôle là où c’est possible pour dire qu’ils ne sont pas seuls. Pour dire que l’injustice faite en Palestine ne doit pas être faite en notre nom. Cette bataille nous enseigne enfin que la lutte du peuple palestinien est une lutte mondiale contre l’ordre capitaliste et impérialiste. Nous devons résister à ses côtés. Nous devons résister à l’infâmie. Nous devons être plus forts pour combattre l’infamie sioniste.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !




« Israël », la guerre de trop

« Ici sous les décombres, reposent Ahmad al Safadi et sa famille. Sa mère, ses enfants, sa femme » Gaza, t.me/Axe_de_la_Resistance

Comité Action Palestine, le 8 Mars 2024

Au 153ème jour de l’offensive militaire criminelle et génocidaire dans la bande de Gaza, l’entité sioniste est quasiment au point zéro. Certes, elle fait des milliers de victimes et détruit tout sur son passage mais au prix de salir à jamais son image. Certes sa puissance de feu est gigantesque, mais elle ne parvient pas à réaliser ses objectifs. La direction du Hamas est insaisissable dans les tunnels. Les tunnels eux-mêmes n’ont pas été trouvés par l’armée sioniste. Et les prisonniers « israéliens » sont toujours entre les mains des Palestiniens.

L’entité sioniste est tombée dans le piège. Ses stratèges et ses services de renseignements n’ont rien vu venir. Sans parvenir à réaliser leurs objectifs, ils ont liquidé en même temps le peu de crédit qu’ils avaient auprès de l’opinion internationale. Ils perdent sur tous les fronts. Sur le front militaire et sur le front de la propagande. La bête blessée le 7 octobre a montré son vrai visage. Elle a indistinctement massacré la population palestinienne, tué par milliers des enfants et affamé les vivants. Le monde entier voit désormais le sionisme dans toute sa laideur, sans pitié, génocidaire et sanguinaire. Quelle que soit l’issue de la bataille en cours, « Israël » a perdu. Pas seulement au niveau international.

En interne, auprès des « Israéliens » eux-mêmes qui constatent, amers et stupéfaits, que leur sécurité sur cette terre volée aux Palestiniens n’est plus assurée. Ce 7 octobre allait définitivement inscrire dans leur psychologie que leur armée, réputée invincible, a connu une défaite historique dont il n’est pas possible de se relever. Plus encore, ils constatent aujourd’hui que cette armée n’est pas capable, malgré sa supériorité militaire présumée, de vaincre la résistance palestinienne. Au nord comme au sud de la Palestine, il y a des milliers de déplacés « israéliens ». La résistance palestinienne tire toujours des missiles sur les grandes villes « israéliennes ». Des chars sont détruits et des soldats sionistes sont quotidiennement tués ou blessés. La résistance libanaise ne relâche pas la pression au nord et les Yéménites, malgré les menaces et les bombardements occidentaux, maintiennent le blocus des ports « israéliens ».

Cette situation entraine des tensions et des contradictions entre les « Israéliens ». Les démissions sont nombreuses au plus haut niveau de l’armée. Rien ne va plus. Le sioniste est démoralisé. Le coût psychologique est énorme. Quand tout va mal dans le camp sioniste, on peut presque dire que tout va bien dans le camp de la résistance si parmi les civils palestiniens il n’y avait pas autant de victimes. Mais les Palestiniens étaient préparés à ce massacre. Ils connaissent bien cet ennemi impitoyable et arrogant. Cet ennemi qui a pu s’imposer sur la terre de Palestine par des massacres et le nettoyage ethnique en 1948, qui a continué en 1967 et qui, aujourd’hui, estime qu’il tient l’opportunité de liquider définitivement la cause du peuple palestinien.

Les « Israéliens » ont fait des erreurs de calcul grossières mais ils persistent. Ils ne savent pas que les conditions politiques ont changé et qu’elles ne sont pas les mêmes qu’en 1948. D’abord, la résistance palestinienne s’est renforcée. Elle a pris toutes les dispositions pour tenir un affrontement armé sur le long terme. Elle a su aussi faire des alliances avec la résistance dans les pays voisins. Cette situation politique a sérieusement entravé l’ennemi sioniste dans sa volonté d’anéantir les Palestiniens. Puis surtout, à l’heure des réseaux sociaux, les sionistes n’ont pas calculé les effets dévastateurs des images effrayantes des massacres sur la mobilisation dans le monde en faveur des Palestiniens. Les Israéliens ont perdu, mais ils ne le savent pas encore.

Nous, nous savons qu’il faut encore et toujours maintenir la pression en organisant concrètement le soutien au peuple palestinien. Il faut recourir à tous les modes d’action possibles pour lutter contre les sionistes ici et contre l’alignement du pouvoir français sur l’Etat sioniste. Quelle que soit l’issue de la bataille en cours, nous savons que nous avons raison. Nous avons toujours raison lorsque nous sommes du côté de la justice. 

Palestine vivra, Palestine vaincra !




L’armée « israélienne », l’armée la plus sale du monde

Comité Action Palestine, le 2 Mars 2024

Le soldat américain Aaron Bushnell s’est immolé pour protester contre le génocide des Palestiniens de Gaza commis par l’armée « israélienne ». Ce soldat devait avoir une haute conception morale, voire une vision idéalisée du rôle d’un militaire. Un soldat doit combattre un autre soldat et non des civils. Un soldat doit défendre le peuple ou protéger la nation. Au nom d’une quelconque idéologie humaniste ou révolutionnaire, on peut même contester l’existence d’une armée qui n’aurait d’autre but que de tuer. Mais en tant que soldat Aaron Bushnell avait tracé des limites morales dans l’exercice de sa fonction : ne pas s’en prendre à des civils désarmés.  C’est au nom de ces valeurs qu’il s’est donné la mort en dénonçant le rôle de son pays dans le crime contre l’humanité perpétré à Gaza.

Dans ce monde immoral, où l’intérêt matériel prime sur tout le reste, dans ce monde colonialiste et impérialiste qui permet de voler des terres, des ressources et de génocider un peuple qui ne renonce pas et ne renoncera jamais à la résistance, l’acte du soldat américain est une accusation sans appel de la barbarie de l’armée « israélienne ». Depuis des années, la propagande sioniste relayée par les médias français présente l’armée « israélienne » comme la plus morale du monde. Dans la bataille en cours à Gaza et en Cisjordanie, elle a montré son vrai visage : c’est l’armée la plus sale et la plus immorale du monde. Les soldats « israéliens » se comportent de manière immonde. Ils tuent des enfants par milliers, volent comme de vulgaires voyous de l’argent et des biens trouvés dans des maisons démolies par les bombes, font rouler des chars sur des civils, tirent sur une population affamée pendant une distribution d’aide humanitaire et commettent quotidiennement beaucoup d’autres atrocités depuis 5 mois.

Contrairement à Aaron Bushnell, la morale des soldats « israéliens » se résument à deux principes : tuer et voler. C’est la morale en réalité de la société coloniale « israélienne » tout entière depuis presque 100 ans en Palestine. Voler, tuer et effacer la mémoire du peuple palestinien. Une société coloniale qui prospère sur le vol et le mensonge pouvait-elle engendrer une armée morale ? Non ! Elle se donne des soldats sans pitié et sans principes à la hauteur du projet d’anéantissement du peuple palestinien. Le colon par définition n’est guidé que par l’intérêt matériel et la défense de ses immenses privilèges. Il est l’incarnation concrète de la barbarie. C’est le fonctionnement même de la société coloniale « israélienne ». Avez-vous vu des protestations de masse contre le génocide des Palestiniens en « Israël » ? Non ! Au contraire, selon un récent sondage, une écrasante majorité des Israéliens juifs s’opposent à l’aide humanitaire pour Gaza. Il vous ment celui qui vous dira que d’une société coloniale peut naitre un mouvement de solidarité avec les colonisés ! A part quelques individualités exceptionnelles, la société coloniale ne génère que des individus violents prêts à en découdre avec les colonisés.  Dans l’histoire, la colonisation n’a jamais été autre chose que la violence la plus brutale.

Gaza aujourd’hui, ce sont des milliers de morts, des dizaines de milliers de blessés, des bébés affamés, des infrastructures essentielles rasées une par une, des édifices de toutes sortes démolis, des terres ravagées. Gaza aujourd’hui subit une violence inouïe, sans pareille dans l’histoire récente, nourrie par la complicité des Etats arabes et de l’Occident. Mais Gaza aujourd’hui n’a pas plié ! Elle résiste encore et toujours. Des hommes sont toujours debout, les armes à la main pour libérer la Palestine de la barbarie sioniste. Des combattants meurent chaque jour, mais d’autres prennent la relève. Malgré la dévastation, rien n’est écrit d’avance. Rien ne permettra à l’ennemi sioniste de dire : « j’ai vaincu ! ». Car il est certain que Gaza mutilée et martyrisée donnera toujours des résistants pour combattre l’injustice. 

Palestine vivra, Palestine vaincra !

Dessin : Carlos Latuff. Traduction : « une autre maison bombardée à Gaza ! Dis moi ce que tu vois ? Des bottes militaires »




La résistance contre l’extermination coloniale

Comité Action Palestine, le 24 Février, 2024

Le peuple palestinien et les organisations de la résistance ne font qu’un. Les organisations sont le peuple et le peuple est la résistance. Jamais un Palestinien n’a émis la moindre critique à l’encontre des combattants. Bien au contraire. Le peuple palestinien est conscient depuis presque 100 ans que la résistance contre l’occupant anglais, puis la colonisation sioniste, est le seul moyen de réaliser ses droits nationaux et de vivre en peuple libre. Aujourd’hui plus que jamais, alors que les sionistes veulent les anéantir, les Palestiniens considèrent que la voie du salut passe par la résistance armée. Rien ne leur enlèvera cette conviction que l’ennemi, que ce type d’ennemi impitoyable, ne connait que le langage de la force.

Pourtant ici en Europe, et particulièrement en France, loin du champ de bataille, de bonnes âmes croient savoir ce qui est bon pour le peuple palestinien. Quand les Palestiniens ne sont pas traités de terroristes, ils sont invités à dialoguer, à chercher la voie pacifiste ou à renier la résistance islamique, en oubliant que les sionistes sont armés jusqu’aux dents. Depuis 75 ans l’ennemi sioniste a construit une gigantesque puissance militaire pour éradiquer les Palestiniens de la surface de la Terre. Depuis 75 ans, les « Israéliens » tuent, emprisonnent, volent des terres et des maisons. Depuis 75 ans, les « Israéliens » mènent une politique d’épuration ethnique violente et tentent d’accélérer le cours de l’histoire avec le génocide à Gaza.

Que faire face à un tel ennemi ? Rien d’autre que lui opposer la résistance armée. Comment l’occupant nazi a t-il été combattu ? Par la résistance armée ! Comment l’impérialisme américain a t-il été combattu au Vietnam ? Par la résistance armée ! Comment le colon français a t-il été combattu en Algérie ? Par la résistance armée. Si les Palestiniens sont des « terroristes », alors les Français, les Vietnamiens, les Algériens ont été des « terroristes ». Partout dans le monde les peuples ont opposé la résistance à la violence coloniale. Le vrai terrorisme est la colonisation ! La violence coloniale a pour seul but de détruire ou de réduire un peuple à l’état d’esclavage. Face à la colonisation, le réflexe de la résistance est normal. Il est humain. Aucun peuple ne se laisserait écraser ou exterminer sans réagir. L’accusation de terrorisme est une accusation des privilégiés. Une accusation coloniale et raciste. Ne nous laissons pas intimider par la barbarie coloniale. Ce sont eux les terroristes !

Ce sont eux les terroristes, mais c’est la première fois dans l’Histoire que le bourreau se présente à tous comme la victime. Il accomplit un génocide, mais il crie partout qu’il est la victime des Palestiniens. Il serait la victime de l’antisémitisme palestinien et du reste du monde. Si vous n’applaudissez pas aux massacres qu’ils commettent, les sionistes vous accusent d’antisémitisme. Même la Cour internationale de Justice n’y a pas échappé ! Même les rapports de l’ONU sur la situation en Palestine ne seraient qu’antisémitisme ! Si vous ne soutenez pas le massacre des Palestiniens, alors vous êtes antisémites ! C’est à la fois grotesque et tragique. Les événements monstrueux actuels ont montré le vrai visage des sionistes. La victimisation ne marche plus. Le monde entier a compris que les sionistes sont des menteurs et des terroristes.

Ne nous laissons pas intimider ou impressionner. La colonisation sioniste de la Palestine doit être traitée comme n’importe quelle colonisation. Il faut soutenir un peuple menacé d’extermination. Il faut soutenir la résistance palestinienne. Encore et toujours, il faut lutter du côté des opprimés avec comme seule boussole : le sens de la justice et de la liberté !

Palestine Vivra ! Palestine vaincra !




E. Macron et le soutien inconditionnel du terrorisme sioniste

Comité Action Palestine, le 14 Février 2024

Pendant que l’entité coloniale « Israël » use de tous les moyens pour anéantir le peuple palestinien, la France est le seul Etat au monde à rendre hommage aux colons tombés le 7 octobre. Réunie aux Invalides le 7 février, la classe politique française fait bloc autour d’Emmanuel Macron qui fustige la « barbarie » du Hamas lors de « l’attaque terroriste du 7 octobre » et rend un hommage intéressé au détriment de toute humanité. 

Pas un mot sur le génocide en cours à Gaza. Pas un mot sur l’épuration ethnique qui dure depuis plus de 75 ans en Palestine. Pas un mot sur les 12 000 enfants palestiniens massacrés depuis quatre mois, le ciblage volontaire des infrastructures vitales et les deux millions de réfugiés.  Pas un mot sur les dizaines de résolutions de l’ONU condamnant « Israël ». 

Dans toute société coloniale, le colon qualifie la résistance de « terroriste ». Mais qui sont les véritables terroristes en Palestine ? Qui coupe l’eau et l’électricité de 2 millions de personnes ? Qui assassine les soignants et journalistes ? Qui bloque l’aide humanitaire ? Qui se déguise en soignant pour exécuter les Palestiniens sur leur lit d’hôpital ? En Palestine, il y a un seul terrorisme et il a un nom.  Il s’appelle «Israël».  

Emmanuel Macron ne trompe plus personne lorsqu’il parle du « plus grand massacre antisémite de notre siècle ». Les peuples ont parfaitement compris qu’il ne s’agit pas d’un conflit religieux entre musulmans et juifs, mais d’une lutte à mort entre le colon et le colonisé, entre l’oppresseur et l’opprimé. 

Alors que des pays comme l’Espagne et la Belgique ont suspendu les licences d’exportations d’armes vers l’entité sioniste, Emmanuel Macron renouvelle par cet hommage son soutien inconditionnel aux massacres en cours à Gaza. Notre position est tout aussi claire, nous soutenons de façon inconditionnelle la résistance du peuple palestinien pour la libération totale de la Palestine. 

Pas de justice, pas de paix !




Un seul chemin vers la libération :  la résistance

Comité Action Palestine, le 10 Février 2024

Sans la résistance, rien n’est possible. En ce moment, des négociations sont menées entre les Palestiniens et le camp sioniste. Les conditions d’un cessez-le-feu imposées par la résistance palestinienne montrent qu’elle n’est pas au pied du mur. Si le rapport de force était favorable à l’entité sioniste et aux Etats-Unis, rien de tel n’aurait eu lieu. Les impérialo-sionistes n’auraient pas envisagé une seule seconde d’étudier les propositions du Hamas sur une éventuelle cessation des hostilités. En attendant, ils poursuivent impitoyablement le massacre, la destruction de Gaza et tentent d’éliminer la résistance palestinienne. Mais les calculs politiques des sionistes semblent totalement erronés depuis le début des bombardements de Gaza.

On est loin du discours triomphaliste et menteur des dirigeants « israéliens ». Après quatre mois de bombardements sauvages et criminels, tuant plusieurs milliers de Palestiniens, les sionistes et leurs parrains occidentaux n’ont réalisé aucun de leurs objectifs. Les organisations palestiniennes ne sont pas éradiquées. Elles combattent toujours avec une détermination intacte. Les dégâts causés dans l’armée « israélienne » sont en revanche inattendus et considérables. L’armée sioniste n’est pas parvenue non plus à libérer les prisonniers « israéliens » détenus par les Palestiniens. Cela s’appelle une défaite ! Pas seulement celle de l’entité sioniste, mais aussi celle des Occidentaux et de leurs vassaux arabes. Fidèles à leur habitude, arrogants et racistes, les sionistes ont eu une mauvaise évaluation des capacités de la résistance. Ils en prennent aujourd’hui la mesure, forcés d’admettre leurs échecs puisqu’ils veulent obtenir par la négociation ce qu’ils n’ont pas obtenu par la force.

Lorsqu’on considère les moyens militaires mobilisés pour combattre les Palestiniens, on peut se rendre compte aujourd’hui de l’incroyable détermination et ingéniosité des Palestiniens pour contrer le projet de leur mise à mort définitive. Car dans ce combat titanesque, il n’y a pas de juste milieu. C’est l’un ou l’autre. Il y aura un vaincu et un vainqueur. Ces négociations annoncent en réalité la disparition du sionisme. L’entité sioniste ne se remettra jamais de la bataille en cours alors qu’elle est en proie déjà à de très fortes contradictions internes. Il est dans la logique historique que la résistance finira par vaincre. Les impérialistes n’ont jamais gagné une guerre. L’histoire récente l’illustre parfaitement, notamment au Vietnam, en Irak, au Liban, en Afghanistan et ailleurs. L’impérialiste ou le colon ne parvient jamais à vaincre un peuple déterminé. L’histoire se répète favorablement pour les opprimés lorsqu’ils opposent une résistance armée.

L’histoire retiendra que les opprimés du Liban et du Yémen, notamment, n’ont pas hésité à porter secours à leurs frères palestiniens. C’est la première fois que l’on voit une coordination de la résistance à l’échelle internationale pour faire front contre l’impérialo-sionisme. C’est une leçon donnée à tous les défaitistes qui s’inclinent devant la puissance supposée de l’impérialisme. C’est une leçon donnée à tous les pays arabes qui avaient parié sur le succès sioniste. L’histoire leur a donné une gifle humiliante. La défaite du sionisme est leur défaite aussi. C’est la défaite enfin du camp « pour la paix ». Ces pseudo-pacifistes, soit ils trompent intentionnellement les consciences sur la nature des colons sionistes qui n’ont toujours compté que sur la force pour liquider le peuple palestinien ; soit ils ont une analyse fausse et naïve de la situation coloniale en Palestine. Dans les deux cas, ces faux pacifistes sont mis hors-jeu. Lorsqu’une révolution est en marche, il faut choisir son camp. Nous avons choisi le nôtre depuis longtemps. Celui de la résistance.

Palestine vivra, Palestine vaincra !

Photo : tableau du peintre palestinien, Ismaël Shammout




Les enfants de la résistance

Comité Action Palestine, le 17 février 2024

En Palestine, à Gaza, les enfants sont martyrisés. Le monde observe sans réagir ces enfants assassinés. La mondialité des réseaux sociaux rend visible la sauvagerie sioniste et occidentale du 21ème siècle, ce qui a été caché pour la guerre en Irak, en Libye, en Afghanistan : les corps déchiquetés, démembrés, sans vie, inertes, ensanglantés. L’impérialisme occidental, c’est une montagne de cadavres sur laquelle s’érige le partage du monde et de ses ressources.

Le sionisme, base avancée de l’impérialisme américain, a transformé la terre de Palestine en territoire militarisé et barricadé. Ce que n’avait pas anticipé le projet sioniste, c’est l’extraordinaire force du peuple palestinien. Celui-ci, depuis 75 ans, n’a pas désarmé. Chaque massacre fait naître une résistance plus forte. Les enfants de la Nakba ont développé la résistance, les enfants de l’Intifada l’ont renforcée, les enfants du 7 octobre porteront la libération tout entière de la Palestine. On comprend mieux alors la volonté de l’entité sioniste d’éliminer les enfants palestiniens en masse. Le criminel Netanyahou a déclaré le 16 octobre : « C’est une lutte entre les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres ». Les colons n’arrivent plus à dissimuler leurs peurs. Les enfants sont la résistance qui vaincra le colonialisme en terre de Palestine. Lorsqu’ « Israël » cherche à liquider l’UNRWA et de nombreuses associations apportant leur aide aux réfugiés palestiniens, dont de nombreux enfants, c’est le droit au retour qu’elle vise et toute la résistance future qu’elle cherche à éliminer.

Alors que les dirigeants des États arabes ont les yeux rivés sur les courbes du prix du gaz et du pétrole, alors que l’Occident s’enfonce chaque jour dans le déclin économique et moral et tire profit de ce massacre, alors que quelques-uns jouissent des bénéfices de la vente d’armes et de marchandises, alors que beaucoup restent indifférents au génocide en cours, dans leurs quartiers résidentiels ou du haut de leur tour de 200 étages, la résistance palestinienne persiste, encaisse, jusqu’au jour où elle renversera pour de bon la table.

Les enfants de Palestine sont les enfants de la résistance, l’avenir de la Palestine et l’avenir du monde. Ils reconstruiront ce qui a été détruit, récupéreront la vie qui leur a été volée, reviendront de là où on les a expulsés, et détruiront à jamais, et avec fracas, le sionisme en terre de Palestine.

Palestine vivra, Palestine vaincra !

Photo : Comité Action Palestine, des enfants de Deir El Balah (Gaza)




Vaincre l’obscurantisme sioniste en Palestine

Comité Action Palestine, le 17 février 2024

L’émancipation est l’œuvre des opprimés eux-mêmes. Cette idée n’a jamais été aussi vraie que dans la bataille en cours menée par les Palestiniens pour se libérer de l’oppression coloniale. Comme un coup de tonnerre dans un ciel serein, le 7 octobre allait définitivement et durablement rebattre les cartes du rapport des forces en Palestine et dans le monde. L’idée d’invincibilité de la puissance militaire sioniste est à ranger dorénavant dans les fausses croyances. L’armée et tous les services de sécurité « israéliens » ont perdu le peu de crédibilité qui leur restait après leur défaite au Liban en 2000 et 2006. Les combats actuels montrent que les sionistes peuvent faire beaucoup de dégâts, tuer par milliers des civils, sans pour autant réussir à vaincre la résistance. Sur le plan militaire, le 7 octobre fut un coup fatal pour les sionistes.

La résistance a montré que l’Etat sioniste mentait et ment aux « Israéliens ».  Il ne peut pas leur assurer la sécurité. Les colons sont obligés de quitter les maisons et les terres volées aux abords de Gaza et de la frontière libanaise pour trouver refuge plus loin. La résistance palestinienne et libanaise a fait la démonstration que l’Etat « israélien » est un colosse aux pieds d’argile. Il est vaincu psychologiquement et militairement. Dans sa chute, ce colosse fait encore des dégâts en cherchant à se relever, mais il finira par tomber définitivement. Sans l’aide militaire et politique américaine, il serait déjà à terre depuis longtemps.

A chaque discours des dirigeants sionistes, à chaque missile lancé sur des enfants, l’histoire nous dit : « ce sont des menteurs sans aucune humanité ». La propagande creuse sur la « seule démocratie du Moyen-Orient » et

l’« armée la plus morale du monde » apparait aujourd’hui ridicule et sans aucun fondement. Le colon a montré son vrai visage. Pour garder ses privilèges, il est prêt à commettre le pire des crimes. Et il l’a commis. La Cour Internationale de Justice a accusé les sionistes de risques de crime génocidaire. La sentence est terrible pour les sionistes, mais elle est vraie.  

L’« armée la plus morale du monde » est une armée de tueurs d’enfants et de femmes. Sur ce plan comme sur tant d’autres rien ne sera plus jamais comme avant. Les sionistes n’ont pas seulement perdu militairement, mais ils ont aussi perdu la guerre des idées.

Le brouillard de la propagande s’est dissipé et l’entité sioniste ne peut plus faire de l’islamophobie un usage politique. Les peuples du monde entier soutiennent de plus en plus ouvertement la résistance et toute la résistance. Le discours raciste ciblant les musulmans ne fonctionne plus. Les peuples et surtout la jeunesse ont bien compris que l’islamophobie servait à cacher les crimes coloniaux sionistes. En Palestine et ailleurs, les sionistes ont vainement cherché à inverser la réalité et l’ordre de la responsabilité en fabriquant l’image du musulman barbare. Les colons israéliens ne peuvent plus se présenter comme les victimes des « méchants musulmans » palestiniens. Les bombardements incessants et criminels ont mis la réalité sur ses pieds : les vrais barbares sont les sionistes.

Il reste à la résistance palestinienne de refermer définitivement la parenthèse de l’obscurantisme sioniste en Palestine. Le chemin sera encore peut-être long, mais la résistance est sur la bonne voie. Il fallait et il faut toujours opposer la force à la force. Un occupant colonial barbare n’a jamais été vaincu que par la résistance. Ceux qui disent le contraire mentent. Le Comité Action Palestine n’a jamais failli à sa mission, avant et après le 7 octobre, il a toujours soutenu la résistance. Il la soutiendra jusqu’à la libération totale de la Palestine arabe.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !