« Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux »
Comité Action Palestine, le 29 juin 2024
Neuf mois de guerre. Neuf mois de génocide et de malheur pour le peuple palestinien. Mais neuf mois de résistance. La bataille fait rage encore entre le colonisateur « israélien », sans foi ni loi, et la résistance palestinienne. L’Etat sioniste, armé et financé par les plus grandes puissances de ce monde, ne parvient pas à vaincre l’héroïque résistance. Il a pourtant usé de tous les moyens possibles. Les bombes au phosphore, les bombes d’une tonne larguées par milliers sur les têtes des enfants, les tueries de masse à l’arme lourde, les destructions d’hôpitaux et des écoles, des mosquées et des abris de fortune, la politique de la famine et la prise d’otages. Mais le peuple palestinien résiste toujours.
« Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux », pourrait être aussi la devise du peuple palestinien. L’opération du 7 octobre n’avait pas d’autres sens. Il fallait frapper l’ennemi parce qu’il aurait frappé à un moment ou un autre. Comme il l’a toujours fait. Comme il avait l’habitude de le faire. Les Palestiniens ont lancé cette bataille pour que cesse le blocus de Gaza, l’humiliation coloniale quotidienne, les massacres et l’arrestation de milliers de Palestiniens. Il fallait en finir avec la colonisation. Il fallait sauver Al Qods. C’était cette option ou la mort à petit feu mais certaine du peuple palestinien.
La résistance palestinienne est admirable de courage et de patience. Les Palestiniens endurent la guerre totale parce qu’ils ont conscience que l’histoire est de leur côté. Que la terre qui brûle aujourd’hui à cause des sionistes est leur terre. De la mer au Jourdain. Toute la Palestine. Pas d’autodétermination du peuple palestinien, pas de paix ! Ce qui a été volé par la force sera repris par la force. Il n’existe pas d’autre issue à un siècle de colonisation ultra violente en terre de Palestine. Les sionistes n’ont pas laissé d’autre issue !
Malgré tous les appels au cessez-le-feu et aux négociations, le régime sioniste s’entête. Il continue la guerre. L’horizon est bouché pour les sionistes. L’avenir n’annonce rien de bon. Négocier et conclure un cessez-le-feu aujourd’hui, c’est accepter une défaite cuisante. Car cela sonnerait quasiment comme un retour au point de départ. De nombreux prisonniers « israéliens » sont toujours entre les mains des Palestiniens. La résistance n’a pas abdiqué. Tuer des civils par milliers ne peut pas être un titre de gloire pour l’armée sioniste. C’est même une déchéance morale. Revenir au point zéro serait un désastre politique, surtout vis-à-vis des 800 000 colons de Cisjordanie, qui souhaitent l’extermination rapide de tous les Palestiniens.
Au-delà de la défaite cuisante, l’arrêt la guerre dans la situation actuelle annoncerait une catastrophe politique absolue. L’opération du 7 octobre a laissé des dégâts psychologiques insurmontables. L’invincibilité de l’Etat sioniste a vécu. Plus personne ne peut y croire et encore moins les colons « israéliens ». C’est un gain politique immense pour les Palestiniens et tous les résistants antisionistes de la région. « Israël » ne fait plus peur malgré les soutiens des parrains impérialistes. A la résistance héroïque de Gaza, s’ajoutent la brave résistance de Cisjordanie, la vaillante résistance yéménite et la courageuse et indéboulonnable résistance libanaise. La résistance arabe augmente en nombre et se fortifie chaque jour. Elle ne se contente plus de rendre les coups. Elle anticipe et frappe là où l’ennemi ne l’attend pas. En mer d’Oman ou en mer Rouge, les navires sionistes sont constamment la cible de drones et de missiles yéménites. Dans le Nord de la Palestine, la résistance libanaise améliore ses frappes, de plus en plus précises et efficaces.
L’armée « israélienne » n’est pas encore en déroute mais ça ne saurait tarder. Elle abdiquera forcément car aucun peuple de la région ne peut accepter comme voisin un Etat génocidaire aux ambitions de conquête sans limites. Le sionisme est vaincu mais les sionistes ne le savent pas encore. Le combat continue en Palestine et tant qu’il continuera nous devons être du côté de nos frères palestiniens.
Palestine vivra ! Palestine vaincra !