Les yeux levés vers le ciel Comité Action Palestine 1 décembre 2025 A LA UNE, Colonialisme sioniste actuel, Dossiers 90 vues Comité Action Palestine, le 29 Novembre 2025 Quel est le point commun entre la Syrie, le Liban, la Cisjordanie et Gaza ? « Israël » y a mené d’intenses activités criminelles. La guerre ne s’est arrêtée que d’un côté. Au Liban ou en Palestine, « Israël » bombarde toujours. C’est le comportement typique d’un Etat colon qui a peur. Il a peur que son ennemi reconstitue ses forces et son armement. Alors il tape en espérant l’affaiblir définitivement. Il est condamné à recommencer chaque jour la même chose. Ses frappes meurtrières deviennent absurdes, inutiles presque. Mais il continue comme pour conjurer sa peur. Depuis près d’un siècle les Palestiniens luttent. Ils n’ont pas peur. Ils ne désespèrent pas. Ils ne renoncent pas. A la différence de l’ennemi sioniste, ils sont animés, non pas par la peur, mais par un idéal. Leur combat est aussi spirituel. Ils ont un rapport sacré à leur terre. Ils sont comme leurs oliviers millénaires, profondément enracinés, les yeux levés vers le ciel. Ils ne craignent pas de perdre leur confort matériel. Ils n’en ont pas ou si peu. Leurs seuls biens, c’est leur dignité et leur attachement à leur terre. A leur Palestine ! Alors « Israël » peut bien bombarder, il ne parviendra jamais à tuer ce lien spirituel entre le déshérité de Gaza et la patrie palestinienne. Les Palestiniens sont riches de leur idéal. Il est écrit sur le front du colon : voleur ! Car quel que soit son origine, le colon c’est d’abord le vol. Il s’empare par la force d’un bien qui ne lui appartient pas. Par définition, on ne peut pas bâtir un idéal ou un avenir radieux sur le vol. Le colon angoisse. Il craint qu’on ne lui reprenne le bien volé. Moralement et psychiquement, le colon est perdant et part perdant dans le combat. Il est à jamais miné par son forfait. Il ne peut pas avoir la sérénité et l’assurance de celui qui se bat pour récupérer son bien. De celui qui se bat pour la justice. C’est ce qui fait toute la différence dans la lutte acharnée actuelle entre les Palestiniens et les sionistes. L’engagement dans le combat n’est pas le même. Il ne suffit pas d’avoir un équipement de guerre dernier cri. Il ne suffit pas de se sentir bien à l’abri dans le dernier modèle de char. Il faut être convaincu de se battre pour un bien suprême. Le soldat « israélien » n’a pas la détermination d’un combattant habité par un idéal. Il sait qu’il tue ceux qui ont été volés. Il est difficile de faire pire dans la déchéance morale et spirituelle. Ils se vautrent dans la boue du crime contre l’humanité et du génocide. Celui qui a peur cherche à faire peur avec une extrême violence. Lorsque les sionistes bombardent, ils le font avec intensité, avec sauvagerie. Ils font étalage de leurs forces / leur force ?. Ils envoient un message aux Palestiniens et aux Libanais : nous avons les moyens de vous écraser. La peur des sionistes est rationnelle, mais ses conséquences le sont moins. La stratégie militaire est perdante. On ne peut pas faire la guerre pour la guerre. Tuer pour tuer. Il faudrait encore renverser le rapport de force. Faire capituler l’ennemi. Voit-on les Palestiniens et les Libanais se rendre ? Non ! Le feront-ils un jour ? Non ! Verra-t-on un jour « Israël » renoncer à la violence ? Non ! Alors oui, les sionistes sont aveugles. Ils ne voient pas qu’ils sont dans l’erreur absolue. Qu’ils perdront cette bataille. Qu’ils perdront les prochaines batailles. Que leur rêve se transformera en cauchemar. Cette situation ne pourra pas durer indéfiniment. « Israël » s’embourbe au Liban, à Gaza, en Cisjordanie et en Syrie. Son ennemi stratégique, l’Iran, est en pleine forme. La guerre des 12 jours contre ce pays s’est soldée par une défaite cinglante. A court terme, « Israël » ne s’aventurera pas dans une nouvelle guerre contre l’Iran, une guerre à hauts risques et aux conséquences très incertaines. Objectivement, « Israël » tourne en rond dans sa guerre globale contre les peuples de la région. Il n’a pas d’issue alors que sur le plan interne, les divisions entre les « Israéliens » sur les choix militaires et politiques s’accentuent. Toutes les options puent. Chaque décision que pourraient prendre les dirigeants « israéliens » aura potentiellement un effet politique néfaste. S’ils arrêtent la guerre, les plus extrémistes des colons demanderont des comptes. Si la guerre se poursuit, l’Etat sioniste renforcera la résistance et la réprobation internationale alors que son image s’est très fortement dégradée depuis le 7 octobre. Il a choisi une troisième voie : signer des accords de cessez-le-feu et conduire une guerre de basse intensité. Mais cette troisième voie ne résout rien. Le problème reste entier dans une situation historique qui réclame des solutions radicales : soit la victoire totale des sionistes soit la libération de la Palestine. « Israël » est pris au piège de sa propre violence. Il ne le sait pas, mais le sionisme est déjà mort. Palestine vivra ! Palestine vaincra ! Liban vivra ! Liban vaincra ! Yémen vivra ! Yémen vaincra ! print