Plan Trump : la Palestine n’est pas à vendre

Comité Action Palestine (30 janvier 2020)

Si il y a une certitude aujourd’hui, c’est que Donald Trump fait ce qu’il dit et que l’hypocrisie envers les Palestiniens qui était la marque occidentale depuis des décennies a fait long feu avec ce fameux « deal du siècle » qui prévoit quelques bouts de territoires sans souveraineté aucune, sans frontières et encerclés par les forces militaires israéliennes.

En réalité, ce plan exige des
Palestiniens un renoncement à leur terre contre quelques milliards de dollars. Si
les «Accords d’Oslo », dans un contexte défavorable au mouvement national
palestinien, ont été une ruse pour amputer la Palestine de 80% de son
territoire, le Plan Trump ne mériterait même pas qu’on s’y arrête tant ses
objectifs ne sont que l’accélération de l’anéantissement de toute perspective
d’une solution à deux Etats avancée par la
« communauté internationale ». Les masques sont tombés, quelques
jours après le Forum sur la Shoah où des dirigeants du monde entier sont venus
faire allégeance au sionisme

Le droit international est piétiné par ceux là mêmes qui l’ont mis en place. Et les Etats arabes ne sont pas en reste. Si nombre d’entre-eux ont applaudi le plan Trump, les autres se confinent dans un silence gêné. La raison en est simple : mieux vaut l’ordre mondial actuel qui est bénéfique à la corruption et l’enrichissement éhonté de leurs élites, qu’un chamboulement des rapports de forces provoqué par la résistance du peuple palestinien. La cupidité sans limite a fait voler en éclat tout sens de la dignité et de l’honneur. Les bases militaires américaines sur leur sol en sont la manifestation la plus éclatante !

Les Palestiniens ont tiré des
enseignements après l’expérience amère des prétendus accords d’Oslo, à la
différence notable que cette fois-ci le plan Trump n’a pas fait semblant de les
consulter. Les Américains veulent livrer un pays tout entier qui ne leur
appartient pas à des israéliens dont la voracité coloniale est insatiable. Le
peuple palestinien est aujourd’hui face à une réalité brute et brutale. Il ne
doit compter sur personne, sinon sur lui-même. Lui seul peut arracher sa
liberté à l’occupant quand les classes dirigeantes arabes ont depuis longtemps
troqué leur dignité contre de l’argent. Il en connait les moyens et le prix et
il n’a pas d’autre choix que celui de l’unité et de la résistance. Ce qui a été
volé par la force sera repris par la force.

Dans cette période, où la machine économique à broyer les hommes
qu’est le capitalisme est prise de convulsions mortelles, et que partout les
peuples se lèvent pour mettre fin à l’injustice, les Palestiniens sont à l’avant-garde
du combat. Ils nous montrent le chemin de la liberté. Soyons à leur côté. De
leur victoire dépend aussi notre victoire sur le règne des forces obscurantistes
coalisées.




Palestine : la farce Emmanuel Macron

Comité Action Palestine (25 janvier 2020)

Invité par Benjamin Netanyaou à al-Quds (Jérusalem), au même titre que 41 autres chefs d’Etat, le Président français Emmanuel Macron a d’abord renouvelé, si besoin est, son allégeance au sionisme en déclarant que « la négation de l’existence d’Israël comme Etat est de l’antisémitisme ».

Emaillée de quelques déclarations creuses sur la paix et d’une mascarade où il a tenté de plagier l’altercation de Jacques Chirac avec les forces d’occupation sionistes dans la vieille Ville en 1996, sa visite en Palestine occupée est symptomatique de l’actuelle politique étrangère française. Ayant perdu depuis longtemps toute influence dans la Région, la France atteint cette fois-ci un niveau de ridicule difficilement égalable à l’échelle internationale. Tout comme en France où il reste sans réponse face à la plus grande contestation sociale depuis 25 ans, sauf en réprimant les contestataires, la gesticulation pathétique du Président français cache mal l’absence de stratégie, hormis la soumission honteuse aux forces américano-sionistes. Comme le ridicule ne tue pas, et que certains médias français sont à l’image des dirigeants français, Emmanuel Macron aurait, d’après une chaine d’information en continu, également rencontré au cours de cette visite le Président Yasser Arafat, mort depuis 15 ans !

Dans la course de l’Occident vers l’effondrement civilisationnel, la France vient de prendre une longueur d’avance. Sur la terre occupée de Palestine, à al-Quds, le contraste entre cette expression du déclin français et la dignité de la résistance du peuple palestinien, est frappant. Sans légitimité en France, Emmanuel Macron ne représente rien pour les autres peuples et en particulier pour le peuple palestinien. Il peut s’aplatir devant les forces du capital ou de l’impérialisme, se rouler dans la fange du déshonneur, ses propos ne valent pas un shekel.

La Palestine est arabe !

Source photo : la-croix.com




Le Comité Action Palestine dénonce les assassinats terroristes du Général Ghassem Soleimani et d’Abou Mehdi al-Mouhandis

Le 3 janvier 2020 au matin, le Général iranien Ghassem Soleimani, commandant de la Force Al-Quds, l’aile d’élite des Gardiens de la Révolution islamique et Abou Mehdi al-Mouhandis, le responsable irakien des unités de mobilisation populaire, ont été assassinés à Bagdad, sur ordre de Donald Trump.

Le Général Soleimani, numéro 2 de la République islamique, juste après l’Ayatollah Khamenei, était considéré par le peuple iranien comme un héros de la Révolution et de la guerre Irak-Iran. Grand stratège, il coordonnait la politique sécuritaire de l’Iran dans la région et avait joué un grand rôle au Liban lors de l’attaque sioniste de 2006 et plus récemment en Syrie. Il était la pièce maîtresse de la stratégie iranienne au Proche et Moyen Orient. Cet acte de terrorisme commis envers un responsable officiel de haut rang d’un Etat souverain, sur le sol d’un autre Etat souverain est une déclaration de guerre. Incapable de contrer efficacement l’influence de l’Iran dans la région, l’action terroriste est la seule carte que peuvent encore jouer les USA et l’entité sioniste en raison du déclin du capitalisme américain et donc de sa capacité à contrôler le monde. Parallèlement à cet affaiblissement de l’impérialisme, des peuples luttent avec succès pour recouvrer leur souveraineté dont Ghassem Soleimani est une illustration pour l’Iran.

Partout dans le monde, les peuples se battent avec énergie et sacrifice pour la justice sociale et leur souveraineté. En Bolivie, au Chili, au Venezuela, en Algérie et ailleurs, un nouveau monde est en gestation où le mot d’ordre semble partout le même : La souveraineté populaire ! S’il est encore difficile de dire quelles seront les conséquences effectives de cet assassinat, les premières réactions en Iran et en Irak attestent qu’Américains et sionistes ont sans doute, en agissant de la sorte, accéléré la fin de leur emprise au Moyen Orient. La libération de la Palestine en dépend.

Nous, Comité Action Palestine, dénonçons cet assassinat et assurons de notre solidarité tous les peuples qui luttent contre l’impérialisme. Nous rendons hommage à tous leurs combattants qui tombent en martyr pour défendre la cause de la liberté.

Comité Action Palestine

le 7 janvier 2020




Première intifada : répondre à 50 ans de crimes sionistes

Calendrier Palestine Libre 2010 « Vive la Résistance »

C’est le 9 décembre 1987 que débuta la première Intifada contre l’occupation israélienne en Cisjordanie, à Gaza et à al-Quds. Elle est appelée la Révoltes des pierres. Etablie depuis la Nakba de 1948 dans les pays limitrophes de la Palestine historique ( Syrie, Jordanie, Liban), la résistance palestinienne s’organise désormais sur les terres mêmes de Palestine. C’est une mobilisation de masse rassemblant l’ensemble des tendances politiques palestiniennes sous l’égide du Commandement National Unifié (CNU). Le Mouvement de la Résistance Islamique (Hamas) qui vient d’être créé, préserve son autonomie tout en participant aux combats de la résistance. La lutte associe une stratégie de confrontation systématique aux soldats et aux colons, des actions de désobéissance civile et  la réorganisation de la société au travers de comités populaires de solidarité et d’entraide. Elle s’amplifie et se généralise au point de déstabiliser les bases du système coloniale sioniste et de provoquer la contre-offensive du camp impérialiste dirigé par les USA. Les accords d’Oslo ratifiés le 13 Septembre 1993 sont la stratégie mise en œuvre par Israël et les occidentaux  afin de désamorcer le soulèvement national palestinien. Leur véritable objectif est de désarmer la résistance et de permettre à Israël de poursuivre son extension en s’appuyant sur une élite politique palestinienne corrompue et complice. Pour répondre aux assassinats des leaders de la résistance, dont celui de Yahya Ayyache en 1996, aht responsable des Brigades Izz eddin al-Qassam (aile militaire du Hamas), le Mouvement de la résistance islamique organise une série d’attaques présentées comme « la réponse de 50 années de terreur et de crimes sionistes perpétrés contre la population civile palestinienne ».

Comité Action Palestine




اسراٸيل: المجازر في حق الفلسطينيين قضيۃ وجود

Comité Action Palestine (November 2019)

في أقل من أسبوع ، سقط 36 فلسطيني شهيدًا ،من بينهم 3 نساء و 8 أطفال واثنين من قادة المقاومة في غزة وسوريا
 ان تاريخ إسرائيل سلسلة طويلة ومظلمة من الحروب والمذابح والتخريب ، فضائع تُضاف الى قائمة طويلة من جرائم الكيان الاستعماري
يواجه القادة الصهاينة صعوبات كبيرة على مستوى السياسة الداخلية أو  الخارجي ولاسيما استحالة تشكيل   حكومة مستقرة، كما أن كل المحاولات لشن حرب ضد إيران باءت بالفشل. ولم يبق لهم لكسب الشرعية  سوى قهر الفلسطينيين.  ويأمل نتانياهو قلب الموازين لصالحه والنجاة من الملاحقات القضائية
ومع ذلك ، فإن هذه المجازر ، بعيدًا عن إضعاف المقاومة الفلسطينية ، ليست سوى هروب للأمام وتعجل بتراجع الكيان الصهيوني. كما أنّ دعم هذه السياسة من قبل الدول الغربية ، ولا سيما فرنسا ، لن يغير شيئًا. فكل مجزرة ، كل طفل يسقط شهيدًا ، كل مقاول مقتول يعزز عزم الشعب الفلسطيني على تحرير أرضه من الاحتلال الصهيوني وإنهاء القمع الاستعماري

نود أن نشيد بجميع الشهداء وأسرهم. كما نود أن نؤكد من
جديد أننا نقف إلى جانب مقاومة الشعب الفلسطيني في طريقه إلى التحرير




نعم فلسطين ستتحرّر، فليس هناك خيار آخر

لقاء مع شباب من مخيّم الرشيديّة للاجئين الفلسطينيّين لبنان، أيلول 2019

لجنة العمل من أجل فلسطين « Comité Action Palestine »

يعتبر اللاجئون الفلسطينيون اليوم الأقدم والأكثر عدداً في العالم. فمن إجمالي عدد السكان الفلسطينيين الذين يقدر عددهم بـ 12.1 مليون نسمة ، لا يزال 34٪ منهم فقط على أراضيهم وفي منازلهم في فلسطين. ويقدّر عدد اللاجئين والنازحين الفلسطينيّين ما مجموعه 8 ملايين. ومن بين 5.5 مليون لاجئ يستفيدون من خدمات الأونروا، يعيش ثلثهم في 58 مخيماً في لبنان والأردن وسوريا والضفة الغربية وغزة. وفي كلّ بلد مستضيف، يحظى اللاجئون الفلسطينيّون بوضع خاصّ، حيث الحقوق الأساسيّة للاجئين الفلسطينيّين في لبنان هي الأكثر عرضة للانتهاك منذ عام 1948. فقد تم اعتبارهم على الدوام كمواطنين أجانب يملكون حقّ الإقامة المؤقّتة. ويعيش ما يقارب 73% منهم (حوالي 170000) في مخيّمات مكتظّة ومزرية، تخضع مداخلها ومخارجها لرقابة مشدّدة. ومنذ عام 2011، لجأ . أكثر من 1,5 مليون سوريّ إلى لبنان ليغدو شخص من بين أربعة أشخاص في لبنان لاجئاً

وبينما يتعرّض الفلسطينيّون منذ الأزل لتمييز شديد فيما يتعلّق بالتوظيف ( 72 مهنة ممنوعة)، والتعليم والصحة والتملّك وكافّة الخدمات الاجتماعيّة، قرّرت الحكومة اللبنانيّة، من خلال وزير العمل كميل أبو سليمان، في بداية تمّوز 2019 تشديد شروط حصولهم على العمل من خلال المطالبة بالتطبيق الصارم للقانون ومنح تصريح عمل لجميع الأجانب ، بما في ذلك الفلسطينيين. أثارت هذه القرارات بعد ذلك موجة من الاحتجاج لم يسبق لها مثيل على مدار العقد الماضي أو نحو ذلك، وحدثت احتجاجات عديدة للاجئين في بيروت وصيدا وجميع مخيمات اللاجئين. وخوفا من هيجان المخيمات، تم تشكيل لجنة حوار بين السلطات اللبنانية والفلسطينية ، لكن نتائج هذه المناقشات لم تظهر بعد . وفي الوقت الذي اتفقت فيه جميع المنظمات الفلسطينية على التنديد بهذا الهجوم الجديد على كرامتهم، لم تؤدّ دعوتهم إلى الهدوء وغياب التضامن من جانب اللبنانيّين إلى تهدئة غضب اللاجئين، لا سيّما الشباب الذين يتبدّى مستقبلهم منفى جديداً

في هذا السياق، قابلت جمعيّة العمل من أجل فلسطين « Comité Action Palestine » في مخيّم الرشيديّة في أيلول المنصرم، وفداً من الأعضاء الشباب من مختلف المنظّمات السياسيّة الفلسطينيّة. مخيّم الرشيديّة هو واحد من أحد عشر مخيّما للاجئين الفلسطينيين في لبنان. تمّ إقامته عام 1948 جنوب ميناء تيرا الساحليّ، وعلى بعد عدّة كيلومترات فقط من الحدود مع فلسطين المحتلّة. ويبلغ عدد سكّانه اليوم 27 ألف نسمة على مساحة 1 كيلو متر مربع. وكان في سنوات السبعينيّات مع تواجد منظّمة التحرير الفلسطينيّة في لبنان، قاعدة مهمّة للمقاومة. وتم تدمير جزء من المخيّم خلال الاجتياح الإسرائيليّ عام 1982، حيث عانى مخيّم الرشيديّة كثيراً خلال حرب المخيّمات. وفي عامي 1985 و 1986، قامت مليشيا أمل بقصف المخيّم عديد المرّات وفرض عليه حصاراً شاملاً لأشهر عديدة، مخلّفا الكثير من الشهداء. ورغم المجاعة، رفض اللاجئون ترك المخيّم. ومنذ تلك الفترة، لا يزال المدخل الوحيد للمخيّم خاضعاً لسيطرة الجيش اللبنانيّ، كما يخضع إدخال البضائع وموادّ البناء لرقابة صارمة

وتذبذبت مشاعر الشباب الذين تمّ مقابلتهم بين التشاؤم العميق وأمل كافّة اللاجئين بالعودة إلى أراضيهم في فلسطين. وكان الغضب طاغياً على حديثهم

وبالنسبة للشباب الفلسطينّين في لبنان، فإنّ المستقبل في غاية الغموض، حيث يطغى عليهم الشعور بعدم الأمان، لأنه ليس بمقدورهم بناء منزل. كما لا يمكنهم اتمام دراستهم بالمستوى المرغوب ولا يملكون المال الكافي للالتحاق بالجامعة. وإن حالفهم الحظّ وأتمّوا دراستهم، لا توجد لديهم أيّة إمكانيّة في العمل حيث نسبة البطالة مرتفعة جداً. وعندما يعملون، لا تنطبق عليهم حقوق اللبنانيّين ذاتها. ويتم حرمانهم أيضاً من ثمرة نجاحهم التي تنسب دائماً إلى صاحب العمل أو إلى شخص لبنانيّ. ولهذا، يفكّر الكثير من الشباب بالرحيل، ليس عن طيب خاطر ولكن لا خيار آخر لهم

يشعر اللاجئون الفلسطينيون في لبنان بظلم كبير، لانّهم في لبنان على عكس ما هو حاصل في الدول الاخرى، مجبرون على مواجهة عنصرية اللبنانيين. حيث يعتبر اللبنانيون المخيمات مشكلة أمنية وليست إنسانية. وفي الأزمة الحالية، تغيب وسائل الاعلام اللبنانية في الوقت الذي تتصدر فيه المشاكل الامنية والصحية وسائل الاعلام الاخرى. ويمكن تشبيه المخيمات بسجن كبير للاجئين. ويحظر عليهم مقابلة الأجانب رغم اعتبارهم أنفسهم كأجانب

يعكس قرار وزير العمل ، وهو عضو في حزب القوات اللبنانية (مسؤول من بين أمور أخرى عن مذابح صبرا وشاتيلا) ، رؤية سياسية معينة في لبنان ، حتى رؤية الحكومة بأكملها. كما لم يعبر اللبنانيون عن تضامنهم مع الفلسطينيين إلا في مظاهرة صيدا. ولم يأت أي سياسي لبناني إلى المخيمات للاحتجاج مع الفلسطينيين بينما يواصلون الحديث عن الموضوع. وقدم عشرة نواب لبنانيين اقتراحًا بسحب الثقة وإنشاء لجنة للحوار، لكن لم يتغير شيء في الوقت الحالي. وليس لدى الفلسطينيين أية أوهام لأن هذه التدابير هي بلا شك نتيجة للضغط الذي يمارس على لبنان في سياق صفقة القرن. ولم يشارك لبنان رسمياً في مؤتمر البحرين، ولكن بعد فترة وجيزة من هذا المؤتمر ، تم اتخاذ إجراء لصالح صفقة القرن.  وظل قانون العمل قائما لفترة طويلة، ولكن تجرأ الوزير على تطبيقه الان دون ذكر العبارة الأكثر أهمية « باستثناء الفلسطينيين

وفي حين أن الدولة اللبنانية قد وقعت جميع الاتفاقيات المتعلقة باللاجئين الفلسطينيين ، فإنها تعتبرهم أجانب بدلاً من اعتبارهم ضيوفاً ينتظرون عودتهم إلى فلسطين. وهكذا يُمنع اللاجئون الفلسطينيون من أي شيء يسمح لهم بالمقاومة بكرامة. وهم محرومون من جميع حقوقهم ، ويتعرضون لحصار شديد وظروف معيشية رهيبة ، بذريعة منع التسوية النهائية. ومع ذلك ، يعرف اللبنانيون جيدًا أن الفلسطينيين يعارضون هذا التثبيت النهائي ويهدفون فقط إلى العودة. ومع ذلك ، فإن مصلحة الفلسطينيين ليست الهرب من هذا الجحيم إلى منفى جديد. ولا ينبغي اعتبار الفلسطينيين أجانب. بالإضافة إلى مشكلة تصريح العمل ، القضية بالاساس هي وضعهم كلاجئين وحقوقهم المدنية والتمتع بحياة كريمة وآمنة

ولأول مرة ، نشهد حركة احتجاج وحدوية بين الفلسطينيين، وهذا أمر إيجابي للغاية. فقد شاركت جميع المنظمات السياسية في لجنة الحوار حيث تمت إعادة صياغة جميع الحقوق. ويحصل هذا الأمر للمرة الاولى منذ عام 1982 ويبعث على الأمل خاصة في قضية قانون العمل. وبالنسبة لباقي الأمور، ينبغي الحذر إزاء العقبات السياسية في لبنان والضغوط الخارجية ، وخاصة الأمريكية. بحيث لا تؤثر على تصميم الشباب. وفي المخيمات، يشارك الجميع في المظاهرات. لكن بعض المنظمات تضغط من أجل التعبئة لعدم مغادرة المخيمات. ويخشى الشباب من أن الحركة سوف تخمد، خاصة إذا بقيت محجوبة ودون تغطية إعلامية. وقد يفكرون أيضًا في وسائل أخرى للاحتجاج مثل مقاطعة البضائع التي تدخل المخيمات أو الإضراب عن الطعام. ولا يُسمح لهم بالتظاهر في الخارج كما يُحظر عليهم الحديث في التجمعات السياسية اللبنانية. والتظاهرات الوحيدة المسموح بها خارج المخيمات هي تلك التي تهدف إلى طلب تأشيرات من السفارات الأجنبية، والتي يطلب بعضها تخليهم عن وضعهم كلاجئين في المقابل

وإذ لا يعتبرون نضالهم مماثلًا لنضال إخوانهم في غزة، لأنهم لا يريدون الصدام مع اللبنانيين ، فإنهم يريدون فعلًا بذل كل ما في وسعهم لتطبيق مطلبهم الأساسيّ بالعودة إلى فلسطين. « ولا ينبغي اعتبار التوجه بمسيرات إلى الحدود تهديدًا ، بل سيصبح هذا الأمر واقعا خاصة إذا لم يتغير شيء ». كما يدركون أن كل شيء يتم فعله هو لمنعهم من التركيز على نضالهم الوطني. وينبغي العمل على تكيّف المقاومة مع كل مرحلة. ويتبدّى من الضروري اليوم إعادة التفكير في هذه المعركة بطريقة عالمية وهذا ما يجب على الفلسطينيين تطبيقه ويخيف خصومهم كثيراً

وفي حين يدين البعض انعدام التضامن الدولي، والعربيّ على وجه الخصوص، يرى آخرون في التطورات الحالية بصيص أمل. فالكيان الصهيوني ضعيف من الناحية السياسية وكذلك الدول العربية، كما يتضح من مدى تعاونهم مع الصهاينة. لكن غزة ما زالت صامدة وإسرائيل خائفة من المقاومة. نعم سوف تتحرر فلسطين ، فليس هناك خيار آخر




Israël : massacrer, c’est exister !

Comité Action Palestine, 18 Novembre 2019

En moins d’une semaine, 36 Palestiniens sont tombés en martyrs, dont 3 femmes, 8 enfants et 2 commandants majeurs de la Résistance à Gaza et en Syrie.

L’histoire d’Israël n’est qu’une
longue et sombre succession de guerres, de massacres et de spoliation, et ces
derniers massacres ne font qu’allonger la longue  liste des crimes de l’entité coloniale.

Les dirigeants sionistes sont actuellement
dans une impasse totale, que ce soit en matière de politique intérieure ou de
politique extérieure. Ils font face à l’impossibilité de former un gouvernement
stable et toutes leurs tentatives de déclencher une guerre contre l’Iran sont restées
vaines.  La seule option qui leur reste
pour gagner en légitimité est de massacrer des Palestiniens. Ainsi Netanyaou
espère faire pencher la balance en sa faveur, et par la même occasion échapper
aux poursuites judiciaires dont il pourrait faire l’objet. 

Pourtant ces massacres, loin d’affaiblir la résistance palestinienne, ne sont qu’une fuite en avant et font que hâter le déclin de l’entité sioniste. Le soutien de cette politique par les Etats  occidentaux, notamment la France, n’y changera rien. Chaque massacre, chaque enfant qui tombe en martyr, chaque résistant assassiné  renforce la détermination du peuple palestinien à libérer sa terre de l’occupation sioniste et d’en finir avec l’oppression coloniale.

Nous, Comité Action Palestine, souhaitons rendre hommage à tous les martyrs et à leurs familles. Nous tenons à réaffirmer que nous sommes aux côtés de la Résistance du peuple palestinien sur son chemin vers la libération.

Photo: Alnas




Calendrier Palestine Libre 2020 : « Paroles de résistants »

Dans un contexte où l’on ne parle plus de la cause palestinienne en raison des conflits dans le monde arabe ou d’une censure médiatique sans nom,  il est plus important que jamais de recueillir, auprès des premiers concernés, les conceptions et les positionnements politiques qui animent la résistance actuelle contre la domination sioniste.

C’est pourquoi, le
Calendrier « Palestine libre » 2020 donne la parole aux Palestiniens,
qu’ils vivent dans les différentes parties de la Palestine occupée, Gaza, la
Cisjordanie, la Palestine de 48 ou dans les camps de réfugiés. Ainsi, les
différentes pages de ce calendrier mettent à l’honneur les messages simples et
concis de Palestiniens de tendances politiques diverses,  mais tous animés par un objectif commun :
libérer leur terre et leur peuple du joug de la colonisation sioniste.

Lorsque la pensée
est résumée à sa plus simple expression, il en ressort forcément l’essentiel.
Et l’essentiel pour ces Palestiniens de tous horizons, c’est d’abord
l’importance des principes qui orientent au quotidien leur lutte pour la
libération nationale. Principe de justice sans lequel toute forme de paix ou
d’accord n’est qu’un mot creux. Principe de liberté qui agit comme un véritable
moteur de la lutte contre l’oppression vécue. Principe de solidarité entre
toutes les composantes et tendances du peuple palestinien si nécessaire à
l’unité dans le combat contre l’ennemi sioniste. Principe de droit au retour de
tous les réfugiés sur leur terre dont la réalisation conduira forcément à un
processus réel et intégral de décolonisation. La radicalité du contenu des
discours indispensable à toute lutte de libération irradie aussi la dimension
formelle des prises de position et se manifeste dans une détermination sans
faille à poursuivre le combat jusqu’à l’indépendance.

La violence de la colonisation, l’asymétrie des rapports de force, l’importance des soutiens internationaux dont jouit l’Etat occupant et les décennies de lutte face à un ennemi implacable n’ont en rien entamé la volonté collective des Palestiniens. Au contraire, la redoutable adversité, l’expérience de la lutte et la maturation politique ont forgé des combattants au moral d’acier qui ne reculeront jamais devant l’ampleur de la tâche à accomplir qui n’est rien moins que la libération de toute la Palestine. La Palestine est arabe et l’intermède sioniste ne sera bientôt que de l’histoire ancienne.

Le Comité Action Palestine participe modestement à faire connaître leur cause et la volonté indestructible qui les tient debout : rétablir la justice sur la terre arabe de Palestine.

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« Nous étions et nous sommes toujours là »

Tarek Bakri est palestinien de al-Quds. Depuis  7 ans, 
avec son projet « Kounna w ma zelna », il documente la
Palestine historique en se basant sur des photographies d’avant 1948 pour retrouver
ce qui est advenu de villes, villages, régions et maisons palestiniennes depuis
la Nakba.

Plus qu’un travail d’historien, c’est un acte de résistance qui permet à de nombreux exilés et réfugiés palestiniens de retrouver leur maison et parfois de revenir sur les lieux.

Le Comité Action Palestine a rencontré Tarek Bakri lors du dernier festival « Palestine en Campagne » en août 2019 à Gages. Dans cette brève interview, il nous parle de son action.

Vous pouvez retrouver 
Tarek Bakri sur facebook

https://www.facebook.com/Tarek.Bakri.Photography/

photo : Tarek Bakri




« Oui la Palestine sera libérée, il n’y a pas d’autres choix »

Une rencontre avec les jeunes du camp de réfugiés palestiniens de Rashidieh (Liban, septembre 2019)

Comité Action Palestine

Les réfugiés palestiniens représentent aujourd’hui la plus ancienne et la plus importante population de réfugiés dans le monde. Sur une population palestinienne totale estimée à 12,1 millions, seuls 34% demeurent toujours sur leurs terres et dans leur maison en Palestine. On compte un total de 8 millions de réfugiés et déplacés palestiniens. Sur les 5, 5 millions de réfugiés qui bénéficient des services de l’UNRWA, un tiers vit encore dans 58 camps au Liban, en Jordanie, en Syrie, en Cisjordanie et à Gaza. Dans chaque pays d’accueil, les réfugiés disposent d’un statut particulier, et c’est au Liban que leurs droits fondamentaux sont les plus bafoués depuis 1948. Ils y sont toujours considérés comme des ressortissants étrangers disposant d’un droit de résidence temporaire. Près de 73% d’entre eux (environ 170000) vivent encore dans des camps surpeuplés et misérables, dont les entrées et sorties sont strictement contrôlées. Par ailleurs, depuis 2011, plus d’1,5 millions de Syriens se sont réfugiés au Liban où 1 personne sur 4 est un réfugié.

Alors que les Palestiniens
subissent déjà et depuis toujours des discriminations très sévères en matière
d’emploi (72 métiers interdits), d’éducation, de santé, d’accès à la propriété
et à l’ensemble des services sociaux, le gouvernement libanais, par la voix de
son Ministre du travail Camille Abousleiman, a décidé début juillet 2019 de
durcir leurs conditions d’accès au travail en exigeant l’application stricte de
la loi et l’octroi d’un permis de travail à tous les étrangers, y compris les
Palestiniens. Ces décisions ont alors soulevé une vague de protestations sans
précédent depuis une dizaine d’années et de nombreuses manifestations de
réfugiés ont eu lieu à Beyrouth, à Saida et dans l’ensemble des camps de
réfugiés.  Avec la crainte d’un
embrasement des camps, un comité de dialogue a été mis en place entre autorités
libanaise et palestinienne, mais les résultats de ces discussions tardent à
venir. Alors que toutes les organisations palestiniennes se sont montrées unies
pour dénoncer cette nouvelle atteinte à leur dignité, leur appel au calme et
l’absence de solidarité de la part des Libanais ne sont pas faits pour calmer
la colère des réfugiés, notamment des jeunes dont le seul avenir semble être un
nouvel exil.   

C’est dans ce contexte, que le
Comité Action Palestine a rencontré en septembre dernier, dans le camp de
Rashidieh, une délégation de jeunes membres de différentes organisations
politiques palestiniennes. Rashidieh est l’un des douze camps de réfugiés
palestiniens au Liban. Il a été établi dès 1948 au sud de la ville de Tyr, à
quelques kilomètres seulement de la frontière avec la Palestine occupée. Il
compte aujourd’hui 27 000 habitants sur 1 km2. Dans les années
70, avec l’implantation de l’OLP au Liban, il était une base importante de la
résistance. En partie détruit lors de l’invasion israélienne de 1982, le camp
de Rashidieh a aussi beaucoup souffert pendant la guerre des camps. Dans les
années 85-86, le camp a été pilonné à de nombreuses reprises par la milice libanaise
Amal et soumis à un blocus total de plusieurs mois, faisant de nombreux martyrs.
Malgré la famine, les réfugiés ont refusé de quitter le camp. Depuis cette
période, l’unique entrée du camp reste sous le contrôle de l’armée libanaise,
et l’entrée des marchandises et des matériaux de construction est strictement
réglementée.

Les jeunes rencontrés oscillent
entre un profond pessimisme et l’espoir de tous les réfugiés qui est celui de rentrer
chez eux en Palestine. Dans tous leur propos, la colère est palpable.

Pour les jeunes palestiniens au
Liban, l’avenir est complètement incertain. Le sentiment d’insécurité est
grand, car ils n’ont même pas la possibilité de construire un foyer. Ils n’ont
pas non plus la possibilité de faire des études au niveau souhaité et n’ont pas
assez d’argent pour aller à l’Université. D’ailleurs, s’ils ont la chance de
faire des études, ils n’ont aucune possibilité de travailler et le taux de
chômage est très élevé. Quand ils travaillent, ils n’ont pas les mêmes droits
que les Libanais. Ils sont même privés du mérite de leurs succès qui revient
toujours à leur employeur ou à un Libanais. Alors, beaucoup de jeunes pensent à
partir mais aucun ne le fait de bon cœur, 
ils n’ont pas d’autre choix.

Les réfugiés palestiniens ont un
grand sentiment d’injustice, car au Liban, contrairement à ce qui se passe dans
les autres pays arabes, ils doivent face au racisme de la plupart des Libanais.
Les Libanais considèrent toujours les camps comme un problème sécuritaire et
non comme une question humaine. Dans la crise actuelle, les médias libanais
sont absents alors que les problèmes sécuritaire et sanitaire dans les camps font
toujours la une des médias. Les camps peuvent être assimilés à une grande prison
et les réfugiés à des détenus. Ils sont interdits aux étrangers, pourtant les
réfugiés sont eux même considérés comme des étrangers.

La décision du Ministre du
travail, membre du parti des forces libanaises (responsables entre autres des
massacres de Sabra et Shatila), traduit une certaine vision politique au Liban,
voire celle du gouvernement tout entier. Les Libanais n’ont pas exprimé de
solidarité envers les Palestiniens, sauf lors de la manifestation à Saida. Mais
aucun homme politique libanais n’est venu dans les camps pour protester avec
les Palestiniens alors qu’ils n’arrêtent pas de s’exprimer sur le sujet. Dix
députés libanais ont présenté une motion de censure, une commission de dialogue
a été créée, mais pour l’instant rien n’a changé. Les Palestiniens se font peu
d’illusions car ces mesures sont sans nul doute le résultat des pressions
exercées sur le Liban dans le cadre du deal du siècle. Le Liban n’a officiellement
pas participé à la conférence au Bahreïn, mais peu après cette conférence, il a
pris des mesures en faveur du deal du siècle. La loi sur le travail existe
depuis longtemps, mais c’est maintenant qu’un ministre ose la faire appliquer sans
préciser les 3 mots les plus importants » à l’exception des
Palestiniens ».

Alors que l’Etat libanais a signé
toutes les conventions relatives aux réfugiés palestiniens, ils les considèrent
comme des étrangers au lieu de les considérer comme des invités en attente de
leur retour en Palestine.  Ainsi  les réfugiés 
palestiniens se voient interdire tout ce qui leur permettrait de résister
dignement.  Privés de tous leurs droits,
ils sont soumis à un blocus sévère et des conditions de vie terrible, sous
prétexte d’empêcher une installation définitive. Pourtant les Libanais savent
très bien que les Palestiniens sont opposés à cette installation définitive et
ont comme seul objectif leur Droit au Retour. Malgré tout, l’intérêt des
Palestiniens n’est pas de fuir cet enfer vers un nouvel exil.  Les
Palestiniens ne doivent pas être considérés comme des étrangers. Au-delà du
problème du permis de travail, c’est leur statut de réfugiés, celui de leurs
droits civils et d’une vie digne et sure qui sont en question.

Pour la première fois, on assiste
à un mouvement de protestation unitaire parmi les Palestiniens, ce qui est très
positif. Toutes les organisations politiques ont été associées à la commission
de dialogue où tous les droits ont été reformulés. C’est une première depuis
1982 et porteur d’espoir notamment pour la question du droit du travail. Pour
le reste, il faut rester prudent en raison des blocages politiques au Liban et
des pressions extérieures, notamment américaines. Cela n’entame pas la
détermination des jeunes. Dans les camps, tout le monde participe aux
manifestations. Mais certaines organisations font pression pour que la mobilisation
ne sorte pas des camps. Alors les jeunes craignent que le mouvement
s’essouffle, surtout si il reste cloitré et sans couverture médiatique. Ils
peuvent aussi envisager d’autres moyens de protestation tels que le boycott des
marchandises qui entrent dans les camps ou un mouvement de grève de la faim. Ils
ne sont pas autorisés à manifester à l’extérieur ou bien sont privés de parole
lors des rassemblements politiques libanais.  Les seules manifestations autorisées à
l’extérieur des camps sont celles destinées à réclamer des visas auprès des
ambassades étrangères dont certaines exigent leur renoncement au statut de
réfugiés en échange.

S’ils ne considèrent pas leur
lutte comme symétrique de celle de leurs frères de Gaza, car ils ne sont pas en
conflit contre les Libanais, ils souhaitent vraiment tout mettre en oeuvre pour
revenir à leur revendication essentielle qui est celle du retour en Palestine. « Marcher
vers la frontière ne doit pas être considérée comme une menace, cela deviendra
une réalité surtout si rien ne change ». Ils sont conscients  que tout est fait pour les empêcher de se
concentrer sur leur lutte nationale. Le mode de résistance doit être adapté à
chaque période. Aujourd’hui il semble nécessaire de repenser cette lutte de
manière globale et c’est ce à quoi les Palestiniens doivent s’appliquer et qui
effraye tant leurs adversaires.

Si certains dénoncent l’absence de solidarité internationale, notamment arabe, d’autres voient dans les développements actuels une lueur d’espoir. L’entité sioniste est politiquement faible et les Etats arabes le sont aussi, en atteste l’étendue de leur collaboration avec les sionistes. Mais Gaza est debout et Israël a peur de la résistance. Oui la Palestine sera libérée, il n’y a pas d’autres choix.

Photo: Str/picture-alliance/dpa/AP