Rien ne sauvera le Titanic « israélien »

Comité Action Palestine, le 15 mars 2025

Coloniser insidieusement, dans le silence absolu. Grignoter du terrain en expulsant les Palestiniens de leurs terres, de leurs maisons, de leurs quartiers et en définitive de leur pays. A l’abri des regards, avec la complicité des puissants de ce monde et des médias aux bottes des pouvoirs. Telle était la situation avant le 7 octobre. C’était la stratégie « israélienne » : maintenir à tout prix un statu quo favorable à la colonisation totale de la Palestine. Il fallait laisser agir le poison du sionisme en Palestine sans aucune intervention ni intérieure ni extérieure et sans protestation de nulle part. Les Palestiniens devaient cesser d’exister. Le 7 octobre a balayé cette stratégie de mise à mort lente du peuple palestinien. Les organisations de la résistance palestinienne ont renversé la table. Elles ont rappelé au monde que la Palestine est le point névralgique des relations internationales et de l’ordre mondial.

 « Israël » a misé sur une stratégie qui a méprisé la capacité de résistance des Palestiniens. Une stratégie qui a complètement échoué puisque la cause du peuple palestinien est revenue au centre des enjeux mondiaux. Il était inconcevable de laisser mourir la Palestine. De laisser les sionistes la détruire à petits feux.  Dorénavant rien ne se fera sans la résistance palestinienne. Aucune décision ne sera prise sur le destin des Palestiniens à leur insu et contre eux.  C’est au prix d’un très lourd sacrifice, mais la résistance est aujourd’hui incontournable. C’est avec la résistance palestinienne que les émissaires de Donald Trump négocie le cessez-le-feu maintes fois violé par les « Israéliens ». Les impérialistes parlent aujourd’hui avec des Palestiniens qualifiés pourtant de terroristes. C’est une très grande victoire palestinienne. L’ennemi a été obligé de reconnaitre leur légitimité. C’est donc aussi une défaite historique des sionistes.

Le Titanic « israélien » prend l’eau de toutes parts après le choc contre la résistance à Gaza. Il essaie dorénavant d’endiguer une menace supposée en Syrie. Depuis plusieurs années, les sionistes n’ont aucun respect de la souveraineté syrienne, mais plus que jamais ils agissent en Syrie comme ils agissent au Liban et en Palestine. Dans la situation chaotique qui prévaut dans ce pays, les sionistes tentent d’assurer la sécurité de leurs arrières. Ils bombardent les sites militaires syriens et commettent des attentats ciblés comme de vulgaires terroristes. Ils ont toujours été partie prenante dans la guerre civile syrienne qui n’en finit pas. Les sionistes jouent leur atout en occupant une partie de la Syrie car le nouveau régime de ce pays n’a pas plus de légitimité que l’ancien régime de Bachar Al Assad. Et sa légitimité risque de s’effriter rapidement avec le massacre de civils commis par ses milices sanguinaires qui, au lieu de combattre l’ennemi sioniste, préfèrent tuer leurs concitoyens. La faiblesse du régime syrien et la division du peuple syrien sont du pain béni pour les sionistes.  Les « Israéliens » avancent en eaux troubles. Le peuple syrien doit être maintenu en état de guerre civile permanente. Il ne doit pas relever la tête. C’est l’application de la stratégie du chaos, avec leurs complices turcs, qui consiste à attiser les conflits et l’autodestruction des peuples arabes comme en Irak, en Libye et ailleurs. C’est le credo de l’impérialisme : « tant que les peuples seront faibles, je serai fort ». Les impérialistes et les sionistes adaptent leur stratégie de domination aux situations. Ils ont joué la carte du statu quo en Palestine avant le 7 octobre mais cela a échoué. Ils misent sur le chaos en Syrie mais cette stratégie échouera aussi. Les Syriens comprendront bientôt qu’ils sont tous perdants dans la guerre civile qui fait rage et qui profite aux sionistes. Il sera aussi inconcevable pour les Syriens de laisser mourir à petit feu la Syrie. L’instinct de survie collectif en Syrie reprendra le dessus. A n’en pas douter la stratégie du chaos se retournera contre les sionistes qui sont aujourd’hui dans l’impasse. Le sionisme a fait son temps. Il sera expulsé de l’histoire et du monde arabe.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !




Palestine first !

Comité Action Palestine, le 8 Mars 2025

Depuis que Donald Trump a donné un grand coup de pied dans la fourmilière Europe, les dirigeants européens s’agitent dans tous les sens en criant à la trahison américaine. Se considérant comme les alliés des Etats-Unis alors qu’ils n’en ont jamais été que des vassaux, ils sont aujourd’hui seuls face à la prétendue « menace » russe. Il fallait prendre au sérieux la fameuse formule des stratèges américains : « les Etats-Unis n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts ». C’est le principe de base qui régit tous les rapports entre les Etats puissants, à savoir le principe de l’intérêt économique capitaliste. Faire de l’argent rien que de l’argent avant tout autre considération. C’est le principe de réalité qui a échappé aux Européens, enfermés dans leur certitude d’une alliance durable et indestructible avec les Etats-Unis. Emmanuel Macron a déclaré qu’il est inacceptable de se soumettre à la loi du plus fort en Ukraine. Certes, mais Emmanuel Macron n’a-t-il pas accepté et justifié la loi du plus fort en Palestine ? Ne s’est-il pas aligné sur l’entité sioniste ? N’a-t-il pas légitimé le génocide à Gaza ?

L’Europe n’a jamais eu l’intention d’appliquer le droit international en Palestine, mais elle souhaite qu’il le soit en Ukraine. Cette vision d’un droit international à géométrie variable n’est pas nouvelle ni surprenante. Selon cette doctrine opportuniste, le droit international devrait être appliqué pour conjurer la guerre en Europe et maintenir donc les rapports de force au détriment des Russes. Pourtant l’Europe a partout, avec les Etats-Unis, semé la guerre, en Irak, en Lybie, en Afghanistan, en Palestine, en Syrie, en Afrique, c’est-à-dire dans tous les endroits du monde où le colonialisme occidental a sévi. Partout l’Europe a piétiné sans retenue le droit international et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Les Occidentaux ont fait la guerre sur toute la planète sans respecter aucun principe, ni moral ni de droit. La loi du plus fort lui revient aujourd’hui comme un boomerang en plein visage. Ce que la France et l’Europe n’admettent pas, c’est que cette loi du plus fort soit appliquée sur le terrain européen. Le réveil est difficile : les Etats-Unis c’est America first, c’est-à-dire business first. La géopolitique dans son principe fondamental est de s’emparer du bien d’autrui et de s’enrichir sans limites. Les Européens se sont bercés d’illusions en rêvant d’une amitié éternelle avec les Etats-Unis. Ils sont aujourd’hui sacrifiés sur l’autel des intérêts américains. Triste Europe.

Triste monde arabe. Vassalisé, humilié par « Israël » et l’Occident. Pendant 15 mois, les sionistes ont tout détruit ou presque à Gaza. Ils ont tué des milliers de Palestiniens, hommes, femmes, enfants, vieillards sans pitié aucune. Les dirigeants arabes n’ont pas bougé. Ils observent aujourd’hui passivement l’occupation de la Syrie par les sionistes. Pas une seule fois ils n’ont fait mine de se porter au secours des déshérités de Gaza et de Cisjordanie. En spectateurs sur leurs trônes illégitimes et vacillants, ils ont regardé la Palestine subir l’enfer. A l’heure du cessez-le-feu obtenu par le seul héroïsme des Palestiniens et de leurs alliés yéménites et libanais, les dirigeants arabes proposent de financer la reconstruction de Gaza. Comme s’il fallait ajouter l’humiliation à la lâcheté, ils portent en réalité secours à « Israël ». Il ne leur serait pas venu à l’idée de forcer « Israël » à payer les ravages qu’il a commis à Gaza et ailleurs. Ils vont même plus loin dans l’infâmie en proposant de donner le pouvoir à l’Autorité palestinienne pendant cette phase de reconstruction à Gaza. Ils s’alignent sur les intérêts sionistes et occidentaux. C’est normal. Leur pouvoir dépend du bien vouloir occidental.

Avec cette nouvelle donne impulsée en Europe par Donald Trump, les contradictions au sein du camp occidental s’accroissent et s’approfondissent. Le chacun pour soi va incontestablement affaiblir l’impérialisme. Et tout ce qui affaiblit l’impérialisme, c’est une bonne chose pour les peuples du Sud et en particulier pour le peuple palestinien. L’espoir est là. Il gît dans l’appétit insatiable et irrationnel des capitalistes occidentaux qui les conduit à la confrontation entre eux. Le revirement américain fait dire à Emmanuel Macron que nous « rentrons dans une nouvelle ère ». Il aurait dû préciser dans l’ère des égoïsmes nationaux les plus brutaux. Les dirigeants arabes n’en prendront pas leçon, mais ils seront lâchés à leur tour. Dans cette nouvelle phase des relations internationales et de concurrence économique sans frein, les Palestiniens et leurs alliés n’ont d’autres choix que de maintenir le cap. Résister encore et toujours. Pour libérer la Palestine, toute la Palestine.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !




« Israël », le pari perdu de l’impérialisme

Comité Action Palestine, le 1er mars 2025

« Israël » tourne en rond. Il est à la recherche de la meilleure stratégie qui lui permettrait d’assurer sa survie pendant quelques années encore. N’ayant pas su prévenir le coup politico-militaire du 7 octobre, il se sait vulnérable. Jamais l’entité sioniste n’a connu une telle défaite. Les effets politiques et psychologiques sur la population coloniale dureront autant que durera la colonisation de la Palestine. Au lieu de résoudre le problème, les sionistes l’ont aggravé. Ils n’ont pas pu vaincre la résistance à Gaza et au Liban. Le bombardement continuel de Gaza pendant 15 mois n’a pas sorti « Israël » du bourbier du 7 octobre. Au contraire, il s’est enfoncé. Résigné à la défaite, il a signé des accords de cessez-le-feu avec les Libanais et les Palestiniens de Gaza. Pour « Israël » c’était le fiasco car une violence sans gains politiques ni militaires sur un temps long tourne forcément à son désavantage. Il a tout simplement montré son incapacité à venir à bout de la résistance. Y parviendra-t-il un jour ? Rien n’est moins sûr maintenant.

 « Israël » tourne en rond, sans boussole et sans solution. En attendant, « Israël » concentre ses forces contre la Cisjordanie. Massacres, démolitions, emprisonnements, vols de terres et déportation des Palestiniens de Cisjordanie semblent être la nouvelle stratégie « israélienne ». La violence militaire, rien que la violence sans aucune perspective politique. La colonisation c’est bien ça : la violence sous toutes ses formes contre le colonisé. Le colon n’a qu’une idée en tête : éliminer physiquement le colonisé. Une violence sans frontières morales ni territoriales puisque « Israël » se donne les droits de violer la souveraineté syrienne en occupant militairement le sud de la Syrie. Alors que le nouveau régime à Damas est un allié stratégique des Etats-Unis, « Israël » n’hésite pas à le mettre en difficulté face au peuple syrien.  « Israël » est obsédé par sa sécurité, peu importe les accords internationaux, peu importe le droit international, peu importe même ses alliés. Les Syriens accepteront-t-ils longtemps les agissements coloniaux et criminels des « Israéliens » sur le territoire syrien ? Accepteront-t-ils longtemps la passivité des nouveaux dirigeants syriens ?

Non. Les Syriens ne toléreront pas longtemps l’arrogance sioniste dans leur pays. Comme à leur habitude, les « Israéliens » donnent des coups à l’aveugle. Ils ne voient pas les effets dévastateurs que pourrait entrainer sa brutalité actuelle.  Sur le court terme, ils estiment que le régime syrien est un régime faible, pris en étau entre les Turcs au nord et les forces armées sionistes au sud. Si sur le court et moyen terme cette situation est profitable aux sionistes, à plus long terme, le peuple syrien opposera tôt ou tard une résistance armée contre l’envahisseur.  Pour assurer sa survie, « Israël » a ouvert plusieurs fronts. Les champs de bataille se multiplient. Mais c’est le meilleur moyen aussi d’accélérer sa propre mort. L’entité sioniste va inévitablement épuiser ses forces et ses ressources sur plusieurs fronts. « Israël » a été créé pour contrôler le monde arabe. En réalité aujourd’hui, il n’a le contrôle sur rien. Encore moins sur son propre avenir.  L’Histoire s’est retournée en faveur des peuples et de leur combat contre l’ennemi sioniste.

Donald Trump a annoncé vouloir faire signer les accords d’Abraham à l’Arabie saoudite et à la Syrie. Il faut bien sauver « Israël » de ses propres méfaits. Si les dirigeants syriens et saoudiens acceptent de signer ces accords, cela ne vaudra pas acceptation des peuples saoudiens et syriens. Les dirigeants arabes pourront reconnaître « Israël », ce que jamais les peuples ne feront. Les impérialistes et les sionistes parient sur les régimes illégitimes, la résistance parie sur les peuples. La situation est très instable pour les Américains et les « Israéliens ». Le contrat signé aujourd’hui par les régimes arabes sera demain déchiré par les peuples. La coalition Liban, Yémen et Palestine s’élargira à l’avenir à d’autres peuples arabes. L’avenir est palestinien. Il est écrit que la Palestine sera libre de la mer au Jourdain.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra




Le cow-boy Donald Trump ne fait pas peur à Gaza

Comité Action Palestine, le 15 février 2025

Le gouvernement des Etats-Unis continue à faire des déclarations plus folles les unes que les autres.  Après les menaces d’annexion du Canada et du Groenland, il a annoncé le projet de faire main basse sur Gaza. Si « Israël » a été incapable de prendre Gaza, il est difficilement imaginable de voir les Américains réussir là où les « Israéliens » ont échoué. L’annonce de Donald Trump de faire de Gaza une terre américaine est une déclaration vaine, une ineptie à laquelle il ne faut pas donner de l’importance. L’un des porte-paroles de la résistance palestinienne a répondu à Donald Trump en ces termes : « Les menaces de Trump ne nous font pas peur et ne valent rien ».

En effet, ces menaces ne valent rien car même la puissance de feu « israélienne » n’a pas pu venir à bout de la résistance à Gaza. L’ancien président des Etats-Unis, Joe Biden, a pourtant déployé tous les moyens politiques, militaires et technologiques pour renforcer l’entité sioniste et tenter de vaincre les Palestiniens. Peine perdue ! Après 15 mois de combats acharnés, la résistance palestinienne est toujours là, en nombre et déterminée. Donald Trump montre les muscles, mais c’est de la pure gesticulation d’un dirigeant américain impuissant. Il est plus facile d’annexer le Canada ou le Groenland que d’annexer Gaza. Derrière les déclarations intempestives américaines, il y a, en réalité, une inquiétude. Les dirigeants étatsuniens savent qu’il est trop tard. Qu’ils ne peuvent pas arrêter la roue de l’Histoire. 77 ans de guerre coloniale atroce, mais la Palestine est toujours bien vivante grâce sa noble résistance ! Les Palestiniens remportent des victoires comme leurs frères de combats libanais et yéménites. La révolution palestinienne avance à grand pas vers la victoire finale.

Si les combattants palestiniens, libanais et yéménites sont la fierté du monde arabe, les régimes arabes en sont la honte. Le roi de Jordanie règne en dictateur contre son peuple, mais il est soumis au maître américain. Pitoyable vassal des Etats-Unis, Abdallah II a perdu ses moyens psychologiques et oratoires lorsque Donald Trump lui a proposé de déporter les Palestiniens en Jordanie. Il est, comme le président égyptien, vassalisé par les dollars américains et incapable de fermeté. Ces deux dictateurs arabes sont achetés pour une poignée de dollars. Ils ont vendu leurs nations, laissant leurs peuples à la merci de l’impérialisme américain et de la voracité du capitalisme occidental. Le cow-boy Donald Trump est fort avec les faibles dirigeants arabes, mais il est faible face à la résistance palestinienne. C’est pour cette raison qu’il s’adresse sans ménagement à ses valets arabes pour qu’ils fassent le boulot de l’épuration ethnique en Palestine à la place des sionistes eux-mêmes.

Comme attendu, les « Israéliens » menacent de mettre fin au cessez-le-feu. Peut-il en être autrement ? « Israël » est une colonisation d’un genre particulier. Elle ne peut prospérer que par la guerre permanente. La guerre est sa normalité. L’entité sioniste ne fait taire les armes que contrainte et forcée. Aujourd’hui, il est de l’intérêt des Palestiniens que le cessez-le-feu se poursuive le plus longtemps possible. Les Palestiniens de Gaza ont besoin de répit. Si les « Israéliens » relancent la guerre, il est certain que la résistance y fera face encore une fois. Héroïquement. Gaza ne sera jamais ni « israélienne » ni américaine. Gaza est arabe, libre et fera échouer tout projet néfaste. Les dirigeants sionistes, comme les dirigeants américains, rêvent d’un monde sans Palestiniens. En réalité il y aura bientôt un monde débarrassé des sionistes et de l’impérialisme américain. La bataille sera rude et dure, mais les Palestiniens sont confiants. Ils auront toujours notre soutien inconditionnel face à la barbarie sioniste.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !




Exigeons la libération immédiate pour Georges Ibrahim Abdallah !

Comité Action Palestine, le 8 février 2025

Georges Ibrahim Abdallah, résistant libanais, membre du Front Populaire de Libération de la Palestine, est emprisonné en France depuis 1984. Alors que sa peine de sureté est accomplie depuis 1999, il totalise 41 années de prison. Toute une vie. Il est le plus vieux prisonnier politique en Europe.

Après deux décisions de justice (en 2003 et 2013) ordonnant une libération sous condition d’expulsion,  le juge d’application des peines a enfin statué le 6 décembre 2024 pour une libération sans conditions, si ce n’est celle que de quitter le territoire français.  Le parquet anti-terroriste ayant aussitôt fait appel, nous sommes dans l’attente du délibéré qui sera rendu le 20 février.

Georges Ibrahim Abdallah est tout un symbole. Qui mieux que lui incarne en France la centralité de la cause palestinienne et de la résistance des peuples palestiniens et libanais face au colonialisme sioniste !  Qui mieux que lui, par son maintien en prison pour une durée qui dépasse tous les « standards des droits humains » témoigne du rôle capital que jouent les gouvernements français successifs comme agents actifs de l’impérialisme et du sionisme.  Sa libération serait une immense victoire pour ce résistant qui a donné toute sa vie pour la libération de la Palestine. Et aussi pour tous ceux qui soutiennent ce combat et la résistance des peuples !

Depuis des décennies, la Palestine et le Liban sont meurtris par l’impérialisme occidental et le colonialisme sioniste. Mais depuis des décennies, Palestiniens et Libanais se battent côte à côte pour libérer leur terre. Au cours des 16 derniers mois, les organisations de la résistance en Palestine et au Liban ont mené une nouvelle bataille dans cette longue lutte de libération. Pour avoir refusé d’abandonner les Gazaouis soumis au plus terrible des génocides, le Liban a payé le prix fort. L’ennemi sioniste, agissant en toute impunité au nom de l’Occident, ne fait pas de différence entre Palestiniens et Libanais, tout comme il ne fait pas de distinction entre résistants en armes et civils désarmés, ni entre organisations de la résistance qu’elles soient d’obédience islamique ou marxiste, assassinant tout aussi bien les responsables du Hezbollah que du FPLP. Et tout comme elle a  maintenu Georges Ibrahim Abdallah en prison, la France s’est impliquée activement pour protéger l’entité criminelle quand celle-ci était sous le feu des missiles de la Résistance.

Georges Ibrahim Abdallah témoigne aussi de la très grande patience et détermination des résistants face à leurs bourreaux. Le 25 février 2024, il déclarait: « En dépit de cette agression génocidaire de grande envergure contre Gaza ces jours-ci, où des dizaines et des dizaines de milliers de martyrs et des blessés s’ajoute la terrible destruction généralisée à tout l’espace habitable de Gaza, la Résistance reste inébranlable, protégée et adoptée par les masses populaires. Gaza ne portera jamais le drapeau blanc de la capitulation. Ni les sionistes, ni aucune force criminelle ne réussiront jamais à briser la volonté de la Résistance à Gaza ».

 Les développements récents à Gaza lui ont donné raison. La Résistance n’a pas plié et a obtenu ce qu’elle voulait depuis le début, la libération de centaines de prisonniers palestiniens dont certains croupissaient en prison depuis plusieurs décennies. Malgré le prix extrêmement fort qu’ils ont payé, les Palestiniens font bloc derrière leur Résistance partout où elle s’exprime, convaincus que seule la lutte, les armes à la main, les conduira à retrouver leurs terres dont ils ont été chassés.  Si il y a une leçon à retenir du 7 octobre, c’est que rien ni personne ne sera jamais en mesure d’arracher la Palestine aux Palestiniens, de la Mer au Jourdain !

Nous mobiliser pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah, c’est dénoncer le sionisme partout où il sévit, c’est aussi apporter notre soutien à tous les militants réprimés pour dénoncer l’injustice en Palestine. C’est soutenir le combat légitime de la Résistance jusqu’à la victoire de la liberté en Palestine,  au Liban et partout dans le monde.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !




A Donald Trump : « Nous resterons à Gaza jusqu’à la fin des temps »

Comité Action Palestine, le 8 février 2025

Les Etats-Unis d’Amérique ont perdu la raison. Le président américain ne cesse de faire des déclarations tonitruantes, délirantes et qui resteront sans lendemain bien évidemment. Le monde entier leur appartiendrait. Toutes les ressources sur cette Terre leur appartiendraient potentiellement. Tout ce qui vole, marche, rampe, nage, la terre, l’eau, l’air seraient propriété américaine si les Américains le décidaient. C’est ainsi que raisonne dans son délire le capitaliste. Toute richesse est à lui. Le capitalisme américain, par la voix de Donald Trump, peut s’imaginer posséder le monde, mais il n’aura jamais Gaza ni la Palestine. Gaza figure parmi les rares parties de cette planète où les hommes sont libres. Une liberté chèrement acquise, les armes à la main !
L’Europe entière tremble au moindre discours de Donald Trump. Gaza la fière se moque de Donald Trump et de cette Europe faiblarde. Les Etats-Unis occupent le monde arabe. Partout leurs bases militaires sont comme un fusil sur la tempe des dirigeants arabes. Ces derniers ont participé comme des larbins et des supplétifs à la guerre contre les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie. Ils ont joué leur rôle de traitres aux Palestiniens et à leurs propres peuples. La plupart des peuples arabes sont enchaînés, les Palestiniens avancent, eux, triomphalement sur le chemin de la liberté. Le délire et les menaces des dirigeants américains n’ont d’effets que sur les faibles. Un peuple en armes ne craint rien sinon la mort et dans le cas de Gaza même la mort ne fait pas peur. Une Palestinienne interpelle le milliardaire président des Etats-Unis en ces termes : « Je suis mère de martyrs et sœurs de prisonniers de l’entité, ma maison a été détruite, ma terre a été rasée. Nous resterons à Gaza jusqu’à la fin des temps ».
Gaza ne sera jamais ni Dubaï ni la Côte d’Azur. Gaza sera ce que ses habitants en auront décidé. Les déshérités ne rêvent pas de luxe. Ils rêvent de liberté.

Les insensés d’Amérique ou d’ailleurs ne peuvent pas le comprendre. Quand on est dans l’aliénation ou immergé jusqu’au cou dans l’idéologie de l’argent roi et le mensonge, on ne peut pas comprendre le désir de liberté et d’autodétermination. Gaza vous dit de garder vos idées et vos bons sentiments pour vous ! Elle est fière, digne, l’arme au pied. Elle attend l’ennemi, l’ennemi sioniste tout proche ou l’ennemi lointain, cet ennemi qui n’a de titre de gloire que le génocide des Indiens et l’esclavage. Cet ennemi qui fait la guerre à tous les peuples, et surtout la guerre économique, y compris à ses propres « alliés ».

Comme les Etats qu’il contrôle, le capitaliste n’a pas d’amis, il n’a que des intérêts. Un peuple en lutte c’est le contraire. C’est une communauté de frères et de camarades qui n’ont qu’un seul intérêt, leur liberté collective. Malgré 15 mois de guerre intensive et de génocide, les Palestiniens sont restés soudés comme au premier jour. Ils revendiquent toujours et, encore plus déterminés, de vivre sur la terre de Palestine libérée de l’usurpateur sioniste. Le temps des palabres et des mensonges est révolu. Les Palestiniens ont compris, et définitivement, que l’Occident collectif tergiverse, ment et ne tient jamais parole.

Le cessez-le-feu est fragile. Comme attendu « Israël » louvoie et met des obstacles aux accords signés, comme elle le fait au Liban. L’entité sioniste a perdu à Gaza et au Liban mais ses dirigeants fanfaronnent et paradent dans les rencontres internationales comme s’ils étaient des vainqueurs. Ils ont perdu de nombreuses batailles et perdront la bataille finale. A l’instar du Yémen, les peuples arabes se débarrasseront de leurs régimes indignes et s’impliqueront aux côtés de leurs frères palestiniens. La justice et la liberté vont toujours ensemble et sont la devise des peuples partout où elles sont bafouées. Le sionisme est condamné. « Israël » perdra.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !




Donald Trump n’est pas chez lui, les Palestiniens sont chez eux

Comité Action Palestine, le 1er février 2025

Depuis 15 jours, les Palestiniens font des échanges de prisonniers avec l’entité sioniste. Dans d’autres temps et d’autres lieux, les échanges de prisonniers actent la fin de la guerre avec des accords de paix durables. Avec « Israël » comme ennemi, les accords sont toujours fragiles, jamais durables parce que l’entité sioniste ne fait pas une guerre classique aux Palestiniens. C’est une guerre sans pareille.  Elle dure depuis 77 ans. Au quotidien, la paix n’existe pas pour les Palestiniens. La colonisation ne s’arrête jamais.  L’entité sioniste mène en réalité une guerre permanente, de basse ou de grande intensité selon les périodes. L’armée « israélienne » est toujours en action : elle a pour tâche de voler la terre en expulsant, en tuant, en emprisonnant ou en éliminant les leaders de la résistance. L’objectif stratégique est l’épuration ethnique. Les Palestiniens doivent soit mourir soit quitter par la force la Palestine.

Donald Trump pense et agit sur la base de ce projet sioniste. En appelant les Palestiniens à partir en Egypte et en Jordanie, le Président des Etats-Unis opte pleinement pour l’épuration ethnique. La politique raciste a toujours été une politique américaine. La fondation des Etats-Unis et leur prospérité reposent sur le génocide des Indiens et l’esclavage des Noirs. Mais depuis la Seconde guerre mondiale, les Etats-Unis ont cherché à montrer une façade politique plus présentable. Or, la position de Donald Trump sur la Palestine est désormais une position officielle ouvertement raciste. Le système américain fait marche arrière. La violence directe pour voler des terres au Danemark ou au Panama et le racisme anti-palestinien ou anti-latino sont aujourd’hui assumés. La domination américaine n’a jamais été autre chose que l’ultra violence et les massacres de masse au Vietnam, en Irak, en Libye, en Afghanistan et dernièrement à Gaza. La guerre et la rapine telle est la vraie devise des Etats-Unis depuis toujours.

Mais il est trop tard pour cette vieille Amérique déclinante. Donald Trump n’est que l’expression de ce déclin. La violence verbale, sinon le blabla des dirigeants américains résonne dans le vide. C’est un discours guerrier, menaçant prononcé pour intimider l’ennemi ou l’adversaire, qui restera sans effet sur la résistance palestinienne. Depuis 77 ans, l’ennemi américano-sioniste est toujours le même avec la même volonté de détruire la société palestinienne. La résistance est prête à toutes les éventualités comme elle l’a si vaillamment et héroïquement montré pendant 15 mois de bataille à Gaza et en Cisjordanie, où les attaques sioniste se sont intensifiées ces derniers jours.  Le discours raciste et impérialiste de Donald Trump est en réalité le discours de l’impuissance. Les Palestiniens n’iront jamais ni en Egypte ni en Jordanie. Ils préfèrent encore tous mourir sur leur terre. Les « Israéliens » ont rasé presque entièrement Gaza pourtant les Palestiniens n’ont pas manifesté d’autre volonté que celle de rester chez eux. Au milieu des ruines certes, mais la fierté et la dignité surtout de rester en Palestine, sur cette terre pour laquelle se sont battues plusieurs générations. Ils y sont aussi enracinés que les oliviers millénaires.

L’opération Déluge Al Aqsa du 7 octobre a réalisé son principal objectif. Il fallait libérer ces prisonniers palestiniens qui pour certains croupissaient depuis des décennies dans les geôles « israéliennes ». Les sionistes sont incapables d’actes humanitaires. L’utilisation de la force est le seul moyen de les obliger à respecter l’être humain. Les tueurs d’enfants n’ont pas d’âme ni de conscience humaine. Dans leur perception, les Palestiniens sont des animaux, n’ont pas rang d’êtres humains. Il faut soit les tuer tous soit les enfermer dans les plus abjectes conditions. La résistance palestinienne a fait son devoir. Elle a fait ce qu’elle avait promis. Elle nous réconcilie avec l’humanité. Avec opiniâtreté, elle nous a montré qu’on peut réussir dans le combat pour la justice et la dignité de tous.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !




La victoire de Gaza, la victoire de la dignité

Comité Action Palestine, 25 janvier 2025

Qui aurait pu imaginer, au plus fort des combats entre la résistance et l’armée « israélienne », qu’un jour l’occupant serait contraint et forcé de signer des accords de cessez-le-feu ? Qui aurait pu imaginer cela alors que les sionistes brûlaient vifs des enfants et des bébés, larguaient du ciel des bombes d’une tonne, détruisaient, tuaient, affamaient ? Le crime « israélien » à Gaza défiait l’imagination. Pas un jour de répit dans les bombardements. Le génocide occupait tous les esprits. Il révoltait. Il attestait que les rapports de force étaient disproportionnés. La propagande sioniste aidant, beaucoup estimaient que le destin des Palestiniens était définitivement scellé. Il ne restait plus que les larmes face à la désolation et à la propagande furieusement anti-palestinienne des médias. Le prisme humanitaire empêchait de voir ce qu’il se passait réellement sur le terrain.

Les Palestiniens connaissent parfaitement l’ennemi sioniste. Ils s’étaient préparés à la grande confrontation. Ils ont compris depuis longtemps que les « Israéliens » sont complètement fermés à tout compromis historique. Ils ne se font aucune illusion sur le projet sioniste en terre de Palestine. La colonisation de toute la Palestine tel est le projet des « Israéliens ». Les puissances occidentales s’alignaient ouvertement sur la position sioniste. Les régimes arabes, pour la plupart d’entre eux, normalisaient servilement leurs relations avec Tel-Aviv.  Il n’y avait donc plus le choix sinon celui de laisser parler les armes. La résistance à Gaza ne pouvait plus compter que sur elle-même. Et elle a administré une leçon magistrale à l’entité sioniste qui a subi deux grandes défaites : celle du 7 octobre et celle de la signature des accords de cessez-le-feu 15 mois plus tard. En plus d’un an de combats féroces, jamais les résistants palestiniens ne se sont avoués vaincus. Leurs communiqués quotidiens montraient qu’ils étaient confiants. Ils avaient raison contre tous. Ils ont gagné contre tous.

Donald Trump n’est pour rien dans le cessez-le-feu et dans la victoire des Palestiniens. Si le président américain a tordu le bras à Benyamin Netanyahou, c’est parce qu’il a plus de hauteur de vue stratégique. Les bouchers de Tel-Aviv avaient perdu la raison quelque part. Leur seule stratégie était de tuer encore et encore. Il fallait libérer par tous les moyens les « Israéliens » détenus par les Palestiniens, mais sans jamais obtenir de résultat. L’entité sioniste était dans une impasse stratégique. La résistance tenait le coup et empêchait l’armée « israélienne » de réaliser ses objectifs. Il fallait bien une issue à l’interminable guerre et à l’aveuglement « israélien ». Les dirigeants des Etats-Unis, à la faveur de l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, ont ramené à la raison les bouchers de Tel-Aviv. Tel-Aviv ne voyait que Gaza. Washington voyait plus loin, pour son intérêt et celui de l’Etat sioniste. Comme « Israël », les Etats-Unis ont perdu la bataille de Gaza. Donald Trump ou pas Donald Trump, les Etats-Unis restent ce qu’ils ont toujours été : des impérialistes fauteurs de guerre sur toute la planète.

Les régimes arabes et l’autorité palestinienne sont eux-aussi les grands perdants. Leurs dirigeants vassalisés aux Etats-Unis ne pouvaient pas imaginer que les prolétaires de Gaza réussiraient à sortir victorieux contre « Israël » et les Etats-Unis. Leur indignité est telle qu’ils ne peuvent pas envisager les Palestiniens comme des hommes dignes, capables de l’ultime sacrifice pour arracher leur liberté. Les dirigeants arabes ont troqué la liberté et la souveraineté de leur peuple contre leur trône et leur appétit sans limite pour l’argent. Les dirigeants arabes rampent. Les Palestiniens sont debout. Ils ont décidé pour toujours de ne jamais vivre à genoux. Les peuples arabes suivront l’exemple palestinien : ne jamais renoncer et ne compter que sur soi-même.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !




Le colosse aux pieds d’argile « israélien » a mis un genou à terre

Comité Action Palestine, le 18 janvier 2025

La bataille du 7 octobre semble s’achever avec les accords de cessez-le-feu entre la résistance palestinienne et l’ennemi sioniste. Elle a eu et aura des répercussions nombreuses et salutaires pour le peuple palestinien. Mais d’autres batailles attendent les Palestiniens. Si les « Israéliens » ont mis un genou à terre, ils ne se sont pas pour autant rendus. Après l’accord de cessez-le-feu conclu entre l’Etat sioniste et le Liban en novembre 2024, il était prévisible qu’un accord aurait lieu également avec les Palestiniens. Malgré les apparences de puissance de l’Etat « israélien » et toute l’aide accordée par l’empire américain, les sionistes ont pris beaucoup de coups. En stratégie militaire, ce n’est pas celui qui tape le plus fort qui gagne la partie. Surtout lorsque cette stratégie militaire n’est pas adaptée à l’adversaire.

Le colosse aux pieds d’argile « israélien » n’a pas retenu sa leçon en matière d’histoire coloniale et décoloniale. Comme pris de rage par l’opération du 7 octobre et aveuglé par la haine, il n’a pas vu l’évidence :la résistance c’est le peuple palestinien et le peuple palestinien c’est la résistance. Tous les moyens militaires ont été mis en œuvre. Les « Israéliens » ont tué des milliers de Palestiniens et rasé presque entièrement Gaza. Pourtant, ils ne sont pas parvenus à atteindre le principal objectif de leur stratégie défaillante : éliminer la résistance et, en particulier, le Hamas. Oui, les sionistes ont mis un genou à terre. Cette défaite se lisait sur les visages des mauvais jours des observateurs et experts sionistes ou assimilés. Les faits sont têtus : la résistance est toujours là. C’est avec elle que les sionistes sont aujourd’hui obligés de composer et de négocier. C’est une victoire sans précédent que les peuples arabes ont salué dans la rue dès le soir de l’annonce des accords de cessez-le-feu. Les peuples ont compris que les « Israéliens » ont subi une défaite cuisante.

Le Secrétaire d’Etat américain, Anthony Blinken, surnommé le « Secrétaire du génocide », a avoué lui-même que les combattants palestiniens sont aujourd’hui aussi nombreux qu’au premier jour. Il faut citer son propos plein d’amertume : « On ne peut pas vaincre le Hamas par des opérations militaires. Nous le voyons clairement dans le nord de Gaza. Le Hamas a réussi à recruter et mobiliser autant de combattants qu’il en avait perdus ». Peut-être Anthony Blinken comprendra-t-il un jour que la volonté de se libérer et le désir de justice ne peuvent pas être vaincus. Il est impossible de vaincre un peuple convaincu de son droit et surtout de son droit à l’auto-détermination. L’histoire est riche en enseignements sur les révolutions anticoloniales, mais les impérialistes semblent l’ignorer, persuadés que la force est le seul langage entre les êtres humains.

Les sionistes ont finalement compris que tuer sans cesse et indéfiniment n’était pas la bonne option, surtout que les dégâts politiques, militaires et économiques se font sérieusement ressentir en « Israël ». Se résoudre à négocier n’est pas, bien sûr, un élan d’humanisme. C’est plutôt une prise conscience que la force brute ne permet pas d’obtenir les résultats escomptés. Loin s’en faut. L’objectif de libérer par la force les prisonniers « israéliens » aux mains des Palestiniens n’a pas été réalisé non plus. Ils sont aujourd’hui une monnaie d’échange pour libérer des prisonniers palestiniens qui croupissent dans les geôles coloniales depuis plusieurs années, et parmi ces prisonniers, les plus vulnérables sont les premiers sur la liste.

Si les « Israéliens » ont plié aujourd’hui, il est certain qu’ils reviendront à la charge à court ou moyen terme. Ils feront une énième guerre aux palestiniens, mais dans un contexte complétement différent imposé par le 7 octobre. Ils seront forcément dans une position affaiblie. Car les répercussions de 15 mois de combats ont fait voir au monde que l’Etat « israélien » est par nature un Etat Génocidaire et, qu’à ce titre, il ne laisse d’autre choix que la lutte à mort. Les sionistes ont perdu la bataille idéologique et politique, mais, plus encore, ils ont perdu la bataille militaire. La leçon principale que les peuples retiendront après ces intenses combats, c’est que seule la lutte libère. Avec ses alliés yéménites et libanais, le peuple palestinien fera plier, un jour ou l’autre, les deux genoux de l’Etat sioniste.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra




Hollywood brûle, Gaza résiste

Comité Action Palestine, le 11 janvier 2025

Los Angeles brûle. Des quartiers entiers réduits en cendres comme s’ils avaient été bombardés jour et nuit. Quelques jours auparavant, des attentats, certainement sous faux drapeaux, avaient été commis en Louisiane et au Texas. Comme si des calamités naturelles et des calamités humaines s’étaient entendues pour envoyer un message clair aux américains : « Vous n’êtes pas à l’abri du malheur ! ». Ce malheur que les Etats-Unis font vivre à des peuples depuis des décennies et en particulier au peuple palestinien. Des images de quartiers entièrement détruits à Los Angeles ont conduit certains à faire le parallèle entre Gaza et Los Angeles mais ce parallèle s’arrête là.

La différence c’est que les Américains ont armé les « Israéliens » pour détruire Gaza et ses habitants.  La différence c’est que la bourgeoisie des quartiers huppés de Los Angeles peut se mettre à l’abri, le prolétaire de Gaza ne peut pas fuir les tonnes de bombes déversées depuis 15 mois. Ce qui est certain c’est que les Palestiniens subissent non pas une calamité « naturelle », mais bien les effets d’une intention humaine de semer la désolation à Gaza et en Cisjordanie pour maintenir la main mise occidentale sur tout le Moyen Orient.

Les dirigeants américains veulent un monde à leurs pieds et ils n’hésitent pas à jeter de l’huile sur le feu dans les relations internationales déjà très tendues. Donald Trump menace quasiment tous les poids lourds de l’économie mondiale de taxes douanières exorbitantes, comme la Chine, l’Europe, le Canada.  Pendant qu’Elon Musk insulte les dirigeants européens, D. Trump menace d’annexer le canal de Panama et le Groenland. Les dirigeants des Etats-Unis agissent comme au bon vieux temps du Far West. C’est le plus fort qui impose sa loi. C’est le plus fort qui accapare le bien d’autrui. Le génocide des Indiens nous le rappelle. Ils veulent instaurer un système de brigandage international revendiqué et assumé. La brutalité économique et militaire américaine fait trembler l’Europe. Le capitalisme américain n’a plus besoin d’agir sous le masque du droit international ou du rêve américain. Il n’y a plus de faux semblants. A Gaza, les Etats-Unis et leurs vassaux européens ont normalisé le génocide. 

Mais la force brute ne peut pas tout. Le capitalisme américain a atteint l’âge de la sénilité, à l’image de Joe Biden, pourtant il croit toujours pouvoir s’imposer partout où il le décide. Il se trompe lourdement. Gaza est détruite, avec 155 000 morts mais Gaza résiste. En ce moment, la résistance mène des négociations avec les criminels sionistes. Cela signifie une chose : le déluge de feu « israélien » sur Gaza n’a pas dissuadé les Palestiniens. Il était censé réduire à néant les organisations de la résistance. Mais il n’en est rien. Les sionistes sont bien obligés de négocier avec la résistance palestinienne comme ils ont été obligés de négocier avec la résistance libanaise. Contrairement aux films d’Hollywood, le plus fort ne gagne pas toujours. Dans la vraie vie, les terroristes ce sont bien les « Israéliens » et les Américains. Hollywood brûle au sens propre comme au sens figuré.

Dans la vraie vie, le héros c’est le peuple palestinien. La résistance du peuple palestinien est tellement admirable à tous points de vue, que le dirigeant de la résistance libanaise lui a rendu hommage en ces termes : « Ce peuple peut dire qu’il fait partie des meilleurs, voire du meilleur peuple du monde par les sacrifices et les dons qu’il fait. Ce peuple restera. Oui les sionistes ont détruit des maisons, tué des enfants, tué des femmes, mais la foi est restée et restera. La résistance continue ». Il a raison, la résistance continue. En proie à la crise économique et politique, l’Occident poursuivra ses expéditions criminelles partout dans le monde. Il n’y a donc pas d’autres alternatives que celle de la résistance. Il faudra réinventer le monde, un monde débarrassé de la loi du plus fort et de la voracité capitaliste.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !