Rien n’effacera la Palestine

Comité Action Palestine, le 13 décembre 2025

Les médias occidentaux titrent sur les fortes pluies tombées à Gaza. Des enfants frigorifiés. Des bébés morts de froid. Des tentes ou des abris de fortune emportés par les inondations. Des scènes insupportables. Au malheur du génocide colonial s’ajoute le malheur des aléas climatiques. Hypocritement, ces médias s’apitoient sur le sort des Palestiniens. Ils réduisent la situation des Gazaouis à une question humanitaire ! La seule et vraie catastrophe, c’est la guerre coloniale sioniste qui n’a que trop duré. Les conditions actuelles des Palestiniens sont le résultat de l’occupation coloniale. Ces fortes pluies seraient sans conséquences ou presque, si les « Israéliens » n’avaient pas dévasté Gaza jour et nuit pendant plus de deux ans. La nature n’y est pour rien. La politique y est pour tout. Les seuls responsables sont les « Israéliens » et leurs soutiens impérialistes. En tant qu’occupants, ils sont la catastrophe en soi qui a produit tant de catastrophes pour les Palestiniens. Médias occidentaux gardez vos larmes et votre hypocrisie pour vous ! Vous faites partie du problème. Vous êtes associés au grand crime contre l’humanité qui s’abat contre le peuple palestinien depuis près d’un siècle.

Des médias incapables d’apporter une réelle et authentique solidarité aux journalistes palestiniens éliminés, les uns après les autres par les forces militaires sionistes enragés. Tuer les journalistes palestiniens obéit à une décision politique. Supprimer un journaliste à Gaza, c’est supprimer le témoignage. C’est vouloir tuer à huis-clos. Et tuer en masse. Mais l’histoire a déjà inscrit « Israël » parmi les grands génocidaires de notre temps. Et elle a inscrit aussi que les médias occidentaux ont apporté directement ou indirectement leur soutien aux massacres de masse et aux crimes contre l’humanité. Les médias ont un rôle à jouer dans les grandes et décisives batailles. Ils l’ont bien joué. Conformément aux exigences des dirigeants politiques. Conformément à l’ordre capitaliste mondial. Ils sont complices du meurtre collectif des Palestiniens. Rien ne pourra effacer le crime. Tout est gardé en mémoire. Et en premier lieu dans la mémoire du peuple palestinien. Journaliste occidental, prends note : les Palestiniens vaincront !

Cacher et effacer, tel est le mot d’ordre sioniste. Cacher l’information. Effacer les Palestiniens et toute trace de leur vie sur la terre de Palestine. L’odieux ministre sioniste Itamar Ben-Gvir a affiché son intention de détruire la tombe du martyr Azzedine Al-Qassam enterré à Haïfa et figure emblématique de la révolution palestinienne de 1936 à 1939. Le sionisme c’est la négation de la Palestine. Il faut faire comme si la Palestine n’avait jamais existé. Il faut jeter dans l’oubli les dirigeants de la résistance palestinienne après les avoir assassinés. Le sionisme ce n’est pas seulement le génocide, c’est aussi une tentative d’effacement de la culture et de l’histoire de tout un peuple. Mais ce n’est qu’une tentative. Les Palestiniens sont résolus à défendre leur droit. A défendre leur patrie par tous les moyens. A défendre leur histoire et l’héritage transmis par des combattants comme Azzedine Al-Qassam.

L’un des grands enseignements légués par la révolution de 1936 est que le sionisme est l’ennemi mortel, soutenu par les dirigeants arabes. A l’époque le poète palestinien Abou Salma a écrit ces vers pour dépeindre la trahison arabe : « Vous qui chérissez la révolte de la patrie arabe contre l’oppression inique, libérez la patrie des rois, libérez-la des pantins…Je pensais que nous avions des rois capables de conduire des hommes derrière eux, honte à de tels rois si les rois sont si vils. Par Dieu, leurs couronnes ne sont pas dignes de semelles, nous sommes ceux qui protègerons la patrie et guérirons ses blessures ». Les Palestiniens ont appris qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Ils mènent un combat révolutionnaire authentique car leur existence en soi et leur attachement à la nation palestinienne mettent en péril la domination de l’impérialisme occidental en terre arabe. Et cette vérité ne peut pas être cachée. Encore moins effacée. Depuis plus de 2 ans de guerre coloniale sanguinaire, la résistance palestinienne ne lâche rien. Elle n’est pas vaincue. La révolution palestinienne franchira tous les obstacles. Déjouera toutes les trahisons et tous les complots. Au nom de tous les martyrs. Au nom de tous les combats passés et présents. Au nom de la Palestine libre de la mer au Jourdain.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !

Yémen vivra ! Yémen vaincra !




La libération humaine est une œuvre commune

Comité Action Palestine, le 6 décembre 2025

« Israël » existe-t-il ? Oui ! Mais ce qui existe c’est sa formidable machine à tuer. Ce qui existe, c’est le perfectionnement des armes et une armée nombreuse et motivée pour éliminer tous les Palestiniens. Ce qui existe c’est le vol des terres et des biens des Palestiniens. La machine de guerre sert à protéger le vol en empêchant toute résistance au vol. Tuer et voler, c’est ainsi qu’existe « Israël ». C’est d’abord une entité coloniale créée et soutenue par les Occidentaux. A ce titre devrait-il exister ? Non ! Le colonialisme sioniste est par nature exterminateur. Par nature, il ne négociera pas de paix sinon par ruse pour atteindre son objectif stratégique, c’est-à-dire éliminer tous les Palestiniens de la Palestine. Les violations quotidiennes des cessez-le-feu au Liban et en Palestine prouvent que l’entité sioniste est en soi un état de guerre permanent. L’enjeu est crucial pour l’impérialisme. Par tous les moyens, il faut installer et légitimer définitivement une colonie occidentale au sein du monde arabe.

C’est pour cette raison que les propos du Pape Léon XIV, en visite au Liban, sonnent creux lorsqu’il déclare : « Les armes tuent, tandis que la négociation, la médiation et le dialogue construisent. Choisissons tous la paix comme chemin ». A chaque demande de « négociation » ou de « dialogue », les dirigeants « israéliens » répondent par des bombardements. Avant et après la visite du Pape au Liban, « Israël » a bombardé et exécuté des Libanais. Rien ne change. Les dirigeants « israéliens » n’ont que faire du Pape ni de toutes les résolutions de l’ONU. Ils n’ont que faire de toutes les remontrances hypocrites et des indignations feintes de tous les dirigeants de la planète. « Israël » est assuré du soutien inconditionnel du parrain américain. Ce qui compte, c’est le rapport de forces. Rien que la force ! Effacer toute trace de la Palestine. Effacer aussi toute trace du crime pour contrôler la région riche en ressources et dominer ainsi le monde. Seul « Israël » est capable de maintenir avec une main de fer cette domination au Moyen-Orient pour le compte des Etats occidentaux. Depuis la révolution iranienne en 1979, l’impérialisme ne peut plus faire confiance aux Etats arabo-musulmans pour jouer le rôle de gendarme efficace contre les peuples.

Karl Marx avait vu juste en disant : « Le capital a horreur de l’absence de profit. Quand il flaire un bénéficie raisonnable, le Capital devient hardi. A 20 %, il devient enthousiaste. A 50 %, il est téméraire ; A 100 %, il foule aux pieds toutes les lois humaines et à 300 %, il ne recule devant aucun crime. » Avec la création de l’entité sioniste, le capitalisme a créé un nouveau type de colonialisme et lui a donné le nom d’« Israël ». Et « Israël » ne recule devant aucun crime. Il n’a pas reculé pour commettre un génocide. Au bénéfice des colons et de l’impérialisme. Au bénéfice en dernière instance des grands groupes capitalistes occidentaux. Le silence des Etats, de presque tous les Etats, face au crime en Palestine, au Liban, au Yémen et ailleurs ne se comprend pas autrement. Le commerce ne doit pas avoir d’entraves. Le pétrole doit être vendu par les régimes arabes eux-mêmes vendus au plus offrant. Les Occidentaux doivent inonder le monde de leurs marchandises. Du profit rien que du profit ! Le Palestinien n’a même pas la valeur d’une marchandise…

Alors, le combat ne consiste pas seulement à soutenir dans la rue le peuple palestinien. Le meilleur soutien, le soutien le plus décisif qu’on peut lui apporter est de lutter ici en Occident contre le capitalisme. Le sionisme est né de l’avidité capitaliste sans pareille dans l’histoire. Agir sur les causes fondamentales, agir sur l’égoïsme naturel du capitaliste c’est forcément agir en faveur du peuple palestinien. Les Palestiniens n’ont pas besoin de nos larmes. Ils ont besoin que nous luttions ensemble, chacun à sa place, chacun à son niveau. Nous devons unir nos forces, organiser nos forces pour nous libérer de l’emprise totalitaire du capitalisme. La libération humaine est une œuvre commune. Le peuple palestinien en paie le prix lourd, très lourd. Pour nous et l’humanité tout entière. A nous de nous lancer dans la grande bataille du politique. Le vrai combat politique, celui qui ne se trompe pas de cible : neutraliser les forces du malheur des peuples qui logent dans la cupidité et l’avidité sans limites des grands possédants.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !

Yémen vivra ! Yémen vaincra !

Photo : copyright Comité Action Palestine




Les yeux levés vers le ciel

Comité Action Palestine, le 29 Novembre 2025

Quel est le point commun entre la Syrie, le Liban, la Cisjordanie et Gaza ? « Israël » y a mené d’intenses activités criminelles. La guerre ne s’est arrêtée que d’un côté. Au Liban ou en Palestine, « Israël » bombarde toujours. C’est le comportement typique d’un Etat colon qui a peur. Il a peur que son ennemi reconstitue ses forces et son armement. Alors il tape en espérant l’affaiblir définitivement. Il est condamné à recommencer chaque jour la même chose. Ses frappes meurtrières deviennent absurdes, inutiles presque. Mais il continue comme pour conjurer sa peur. Depuis près d’un siècle les Palestiniens luttent. Ils n’ont pas peur. Ils ne désespèrent pas. Ils ne renoncent pas. A la différence de l’ennemi sioniste, ils sont animés, non pas par la peur, mais par un idéal. Leur combat est aussi spirituel. Ils ont un rapport sacré à leur terre. Ils sont comme leurs oliviers millénaires, profondément enracinés, les yeux levés vers le ciel. Ils ne craignent pas de perdre leur confort matériel. Ils n’en ont pas ou si peu. Leurs seuls biens, c’est leur dignité et leur attachement à leur terre. A leur Palestine ! Alors « Israël » peut bien bombarder, il ne parviendra jamais à tuer ce lien spirituel entre le déshérité de Gaza et la patrie palestinienne. Les Palestiniens sont riches de leur idéal.

Il est écrit sur le front du colon : voleur ! Car quel que soit son origine, le colon c’est d’abord le vol. Il s’empare par la force d’un bien qui ne lui appartient pas. Par définition, on ne peut pas bâtir un idéal ou un avenir radieux sur le vol. Le colon angoisse. Il craint qu’on ne lui reprenne le bien volé. Moralement et psychiquement, le colon est perdant et part perdant dans le combat. Il est à jamais miné par son forfait. Il ne peut pas avoir la sérénité et l’assurance de celui qui se bat pour récupérer son bien. De celui qui se bat pour la justice. C’est ce qui fait toute la différence dans la lutte acharnée actuelle entre les Palestiniens et les sionistes. L’engagement dans le combat n’est pas le même. Il ne suffit pas d’avoir un équipement de guerre dernier cri. Il ne suffit pas de se sentir bien à l’abri dans le dernier modèle de char. Il faut être convaincu de se battre pour un bien suprême. Le soldat « israélien » n’a pas la détermination d’un combattant habité par un idéal. Il sait qu’il tue ceux qui ont été volés. Il est difficile de faire pire dans la déchéance morale et spirituelle. Ils se vautrent dans la boue du crime contre l’humanité et du génocide.

Celui qui a peur cherche à faire peur avec une extrême violence. Lorsque les sionistes bombardent, ils le font avec intensité, avec sauvagerie. Ils font étalage de leur force. Ils envoient un message aux Palestiniens et aux Libanais : nous avons les moyens de vous écraser. La peur des sionistes est rationnelle, mais ses conséquences le sont moins. La stratégie militaire est perdante. On ne peut pas faire la guerre pour la guerre. Tuer pour tuer. Il faudrait encore renverser le rapport de force. Faire capituler l’ennemi. Voit-on les Palestiniens et les Libanais se rendre ? Non ! Le feront-ils un jour ? Non ! Verra-t-on un jour « Israël » renoncer à la violence ? Non ! Alors oui, les sionistes sont aveugles. Ils ne voient pas qu’ils sont dans l’erreur absolue. Qu’ils perdront cette bataille. Qu’ils perdront les prochaines batailles. Que leur rêve se transformera en cauchemar.

Cette situation ne pourra pas durer indéfiniment. « Israël » s’embourbe au Liban, à Gaza, en Cisjordanie et en Syrie. Son ennemi stratégique, l’Iran, est en pleine forme. La guerre des 12 jours contre ce pays s’est soldée par une défaite cinglante. A court terme, « Israël » ne s’aventurera pas dans une nouvelle guerre contre l’Iran, une guerre à hauts risques et aux conséquences très incertaines. Objectivement, « Israël » tourne en rond dans sa guerre globale contre les peuples de la région. Il n’a pas d’issue alors que sur le plan interne, les divisions entre les « Israéliens » sur les choix militaires et politiques s’accentuent. Toutes les options puent. Chaque décision que pourraient prendre les dirigeants « israéliens » aura potentiellement un effet politique néfaste. S’ils arrêtent la guerre, les plus extrémistes des colons demanderont des comptes. Si la guerre se poursuit, l’Etat sioniste renforcera la résistance et la réprobation internationale alors que son image s’est très fortement dégradée depuis le 7 octobre. Il a choisi une troisième voie : signer des accords de cessez-le-feu et conduire une guerre de basse intensité. Mais cette troisième voie ne résout rien. Le problème reste entier dans une situation historique qui réclame des solutions radicales : soit la victoire totale des sionistes soit la libération de la Palestine. « Israël » est pris au piège de sa propre violence. Il ne le sait pas, mais le sionisme est déjà mort.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !

Yémen vivra ! Yémen vaincra !




TOUS LES SAMEDIS à 15h30, place de la Victoire à BORDEAUX . Venez nombreux !




La justice ou rien

Comité Action Palestine, le 22 Novembre 2025

Le 7 octobre. Un tournant historique car il n’a pas fini de produire des effets politiques considérables en Palestine et dans le monde. Son impact psychologique est immense, sidérant en raison du génocide commis par Israël. Depuis la Seconde Guerre mondiale, on a rarement vu autant de destructions et de carnages commis par une armée sur un territoire aussi petit que Gaza. Les massacres sont quotidiens. Le 7 octobre a fait des dirigeants « israéliens » des tueurs incontrôlables. Le sang palestinien versé en très grande quantité est devenu leur seule boussole. Il faut détruire, tuer, affamer, emprisonner et annoncer en même temps au monde que l’armée sioniste combat pour la liberté et la civilisation. « Israël » tueur, « Israël » menteur ! Un génocide commis au nom de la civilisation. On pensait que le génocide colonial faisait partie du passé. Erreur ! Il est partie intégrante de la « modernité occidentale ». Il a structuré l’Occident et continue à le structurer.

« Israël » a encore bombardé, tuant sans distinction. Les accords de cessez-le-feu ? « Israël » n’en a que faire ! « Israël » tue et accuse les Palestiniens de ne pas respecter les accords. « Israël » tueur, « Israël » menteur ! Aurait-il tort de mentir lorsque les médias relaient sans hésitation et sans filtre le mensonge sioniste ? Pourquoi cesserait-il de bombarder quand il y aura toujours une classe politique et des idéologues pour justifier les massacres ? Le génocide n’est pas seulement « israélien ». Il est aussi occidental. C’est une responsabilité collective. Le capitalisme occidental craque. Il craque sous le poids de la résistance des peuples et de ses propres contradictions. Alors il faut justifier l’injustifiable en espérant que la horde de militaires tueurs pourra préserver l’ordre international, l’ordre impérialiste et en même temps les privilèges du bourgeois occidental. Ça vaut bien un génocide !

Le 7 octobre a donné un autre visage à « Israël ». Son vrai visage. Le masque est tombé montrant toute la face hideuse de celui qui se repait du sang des peuples. Il a perdu la bataille des idées. Sans les bombes américaines, « Israël » ne serait plus là pour tuer et mentir en permanence. Le 7 octobre a révélé la violence extrême de l’ordre colonial et sa fragilité dissimulée par une arrogance incomparable. Rien ne tient debout à Gaza, mais la résistance est toujours là. L’ennemi voulait l’éradiquer, il est obligé aujourd’hui de négocier avec elle. Il souhaite la désarmer, il n’y arrivera pas. Au Liban non plus ! Ce qui se joue aujourd’hui est crucial. L’avenir du peuple palestinien et du peuple libanais est dans une situation critique. Soit « Israël » réalise ses objectifs, réussir à désarmer la résistance et sortir victorieux, soit la résistance parvient à contrecarrer ce plan élaboré à Washington. C’est l’un ou l’autre. Faisons confiance à la résistance !

Le juste milieu n’existe pas. La troisième voie est une vue de l’esprit. Soit on prend le parti du système colonial soit celui de la justice. Le monde colonial est par nature un système de spoliation et de hiérarchisation des races et des peuples. Justice et colonialisme ne peuvent pas cohabiter. C’est l’un ou l’autre. Or le système colonial ne peut pas se réformer. Soit il triomphe soit il disparait. Benyamin Netanyahou a encore répété : « Un Etat palestinien ne sera pas établi. C’est une menace existentielle pour Israël ». A travers la bouche de ce criminel, c’est le colonialisme dans sa plus crue vérité qui parle. L’existence du Palestinien est perçue comme une menace perpétuelle. Le colonialisme est incapable de faire la paix. Seule la violence le maintien vivant. Si rien ne lui barre le chemin, il ira jusqu’au bout de sa logique : éradiquer le peuple palestinien et s’installer définitivement comme le maître absolu. Il a pris la même voie que le colonialisme européen en Amérique du Nord. Exister définitivement par l’extermination.

« Une Palestine libre de la mer au Jourdain » n’est pas qu’un slogan. Cela exprime l’idée que le colonialisme se combat totalement. Qu’il ne faut pas céder un pouce de terrain à l’injustice. Entre deux camps radicalement opposés, il faut choisir. Quand on combat le colonialisme, on le combat sans concession et tout entier. Il n’y a pas de demi-mesure. C’est la justice ou rien !

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !

Yémen vivra ! Yémen vaincra !




Traquer l’usurpateur

Comité Action Palestine, le 15 Novembre 2025

« Tout le monde craint un retour à la guerre » a alerté depuis Gaza Caroline Seguin, la coordinatrice de Médecins Sans Frontières. En effet, les Palestiniens craignent le retour des bombardements massifs. En réalité, la guerre ne cesse jamais. Elle continue sous d’autres formes. Moins intense, mais elle est toujours là. A Gaza et au Liban, peu importe les cessez-le-feu signés. Récemment, Gaza a encore été bombardée. Le Liban a connu des milliers de violations des accords signés il y a un an. Dans le nord de la Cisjordanie, des colons ont brûlé une mosquée. Et le parlement sioniste, la Knesset, prépare une loi qui prévoit la peine de mort pour les prisonniers palestiniens. La violence coloniale est toujours d’actualité. Depuis le début de la fondation de l’Etat sioniste. « Israël » frappe comme frappe un criminel qui se sent traqué. C’est la fuite en avant dans la violence. Il a raison de se sentir traqué. La résistance ne le lâchera jamais. Elle le traquera en permanence jusqu’au jour où il cessera de nuire.

Lors de la visite en France de l’inamovible président Mahmoud Abbas, Emmanuel Macron a annoncé que la France allait créer un « Comité conjoint de consolidation de l’Etat de Palestine ». Propos tragi-comiques. Propos creux. Car cet Etat n’existe pas, sinon sous forme d’une Autorité Palestinienne qui ne contrôle presque rien, tout en jouant parfaitement son rôle d’entité au service des sionistes. Au moment de cette rencontre entre les deux hommes politiques, des bulldozers « israéliens » étaient positionnés pour détruire le village d’Umm Alkair en Cisjordanie et y implanter une nouvelle colonie. L’idée de la « consolidation de l’Etat de Palestine » apparait alors comme une insulte à l’intelligence palestinienne. La guerre coloniale, la guerre de tous les jours, la guerre à bas bruit est toujours là. Cette guerre pour la conquête de la terre veut mettre le monde devant le fait accompli. Or c’est faire erreur. Tout est réversible. Ce qui a été volé aujourd’hui sera repris demain par la force si nécessaire.

Emmanuel Macron a déclaré que « les projets d’annexion partielle ou totale constituent une ligne rouge à laquelle nous réagirons fortement avec nos partenaires européens ». « Israël » ne prend pas au sérieux de telles déclarations. Parce que tout simplement, elles n’ont jamais été suivies d’effets. L’Europe est un chien qui aboie « fortement » et beaucoup, mais ne mord pas. Cette gesticulation diplomatique à la française n’aura aucun effet sur le terrain. Pour l’instant, ce sont les Américains qui sont aux commandes. Tant que ce sera le cas, « Israël » agira comme bon lui semble et conformément au projet sioniste d’élimination de tous les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie. Les dirigeants « israéliens » n’ont que faire des propos d’un Président français qui a perdu toute crédibilité sur cette question.

Pendant que règne un calme très relatif à Gaza, les dirigeants occidentaux avec leurs vassaux arabes imaginent des scénarios pour liquider la cause palestinienne. Alors que des corps de Palestiniens gisent encore sous les décombres, ils imaginent, à l’instar du président français, des élections futures en Palestine sans la participation des organisations de la résistance. Ils imaginent reconduire Mahmoud Abbas ou son successeur désigné. Ils imaginent déjà la défaite du peuple palestinien. Emmanuel Macron a une mauvaise habitude, celle de proposer des scénarios improbables : un Mahmoud Abbas élu par un peuple palestinien enthousiaste dans le cadre d’un Etat désarmé à côté d’un Etat « israélien » surarmé. C’est une pure fiction. Les Palestiniens n’accepteront tout simplement pas un tel projet. Il est hors de question d’accepter des solutions concoctées en Occident. Décidément, la mentalité coloniale française est toujours bien vivante. Toujours la même façon de faire. Penser l’avenir d’un peuple sans la moindre considération pour ce peuple.

Le peuple palestinien a déjà parlé. Il a tracé son avenir. C’est une Palestine libre de la mer au Jourdain. Il a trouvé la voie : celle de la résistance. L’usurpateur sioniste sera traqué quoiqu’il arrive.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !

Yémen vivra ! Yémen vaincra !

Photo: Comité Action Palestine




Calendrier Palestine Libre 2026 : « Ni oubli, ni pardon »

Comité Action Palestine

29 janvier 2024. Des chars « israéliens » prennent pour cible la voiture d’une famille qui a fui le nord de Gaza en proie à de violents combats. Toute la famille est décimée hormis Hind Rajab, une fillette âgée de 6 ans. Le Croissant rouge palestinien réussit à la joindre par téléphone et dépêche quelques heures après deux ambulanciers pour lui porter secours. A leur arrivée, les secouristes palestiniens sont tués sans sommation par les « Israéliens ». Dans la voiture criblée de balles, le corps sans vie de Hind. Hind pouvait être sauvée. Les « Israéliens » l’ont exécutée. Froidement, sans pitié. Une fillette de 6 ans avec 355 balles dans le corps. Dans la voiture, elle git à côté de sa tante, de son oncle et de ses cousins. Tous morts.

Elle est devenue le symbole de l’enfance martyrisée par cette guerre coloniale atroce. Le symbole de deux ans de génocide. Ces enfants ne sont pas morts par accident. Par manque de chance. La soldatesque sioniste largue ses bombes et tire à la mitrailleuse lourde dans l’intention de tuer le maximum de Palestiniens. Tuer le plus grand nombre de Palestiniens est un calcul. Une planification sioniste de la mort. Dans des quartiers surpeuplés, une bombe d’une tonne ne fait pas le tri. Des milliers d’enfants innocents, comme Hind, ont été assassinés. Mais pour les « Israéliens » il n’y a pas d’enfants palestiniens innocents. En attendant de pouvoir exterminer tout le peuple palestinien, les sionistes visent tout particulièrement les enfants. Il faut priver le peuple palestinien de son avenir.

Les sionistes ne prêtent aucune valeur à la vie du colonisé, qu’il soit homme, femme ou enfant. A leurs yeux les Palestiniens sont tous des condamnés à mort en sursis. Les enfants d’aujourd’hui deviendraient les adultes « terroristes » de demain. L’imaginaire des colons est saturé de haine. Il ont inventé le génocide préventif. Tuer et tuer surtout des enfants. Mais l’enfant, qui grandit dans le bruit assourdissant des bombes tuant un ami, un père, une mère ou un frère, est un enfant qui n’oubliera pas. Il n’oubliera jamais Gaza ravagée, dévastée par la férocité coloniale. Il fait l’expérience dans sa chair de l’horreur que peut causer le spoliateur sioniste. Pour toujours, il grandira avec la conviction qu’un colon est d’abord un tueur. Et face à un colon tueur, la seule réponse possible est la résistance armée.

Le calendrier Palestine Libre 2026, la 20ème édition de ce calendrier, rend hommage à tous ces enfants martyrs partis trop tôt. Il leur rend hommage modestement. Pour ne pas les oublier. Ne pas oublier le crime sioniste dont ils sont les victimes depuis trop longtemps. Au nom de tous ces enfants : ni oubli ni pardon.

Vous pouvez soutenir nos actions et témoigner de votre solidarité avec la résistance palestinienne en achetant ce calendrier au prix de 5€ (+1€ par calendrier pour les frais de port) directement en ligne en cliquant sur ce lien Formulaires | HelloAsso ou avec ce QR-code

ou encore en téléchargeant le bon de commande ci-joint :

 http://www.comiteactionpalestine.org/word/wp-content/uploads/2025/11/bondecommande2026.pdf  et en nous l’envoyant par courrier accompagné du règlement.

Par avance, nous vous remercions.




Du ventre de la bête immonde ne peut pas surgir le bien

Comité Action Palestine, le 8 Novembre 2025

« Chaque fois que le Liban se dit ouvert à une négociation pacifique pour résoudre les différends en suspens avec « Israël », ce dernier persiste dans son agression contre la souveraineté libanaise, se vante de son mépris de la résolution 1701 du Conseil de sécurité et continue de violer ses obligations au titre de l’accord de cessation des hostilités », a déclaré le président du Liban, Joseph Aoun. Récemment, l’entité sioniste a bombardé plusieurs localités libanaises malgré le cessez-le-feu. Au Liban comme à Gaza, « Israël » n’a jamais respecté le cessez-le-feu. Son obsession affichée : le désarmement de la résistance au Liban et en Palestine. Le président libanais devrait pourtant savoir que l’entité sioniste n’a que faire de la « négociation pacifique ». L’histoire de la Palestine occupée n’est que l’histoire de la conquête et des coups de force « israéliens ». « Israël » agit à partir de son point de vue, le point de vue colonial : la colonisation, c’est-à-dire le vol des biens et l’effacement à terme du colonisé, suppose la violence permanente. Observez les évènements aujourd’hui en Cisjordanie. Pas un jour de répit. Le vol des terres continue, les paysans palestiniens sont harcelés ou tués. « Israël » sape l’agriculture des Palestiniens pour les priver d’une de leurs ressources. Le cessez-le-feu n’est qu’une apparence. La guerre sioniste se poursuit. Colonialisme et pacifisme sont deux termes antinomiques. Du ventre de la bête immonde ne peut pas surgir le bien.

L’impérialisme c’est l’extension infinie du capitalisme qui n’existe que par l’accumulation des richesses. « Israël » est une base avancée de l’impérialisme. Au-delà du pillage et du vol, l’entité sioniste assure la domination du camp occidental. Jamais « Israël » ne lance une opération militaire sans l’aval de son parrain américain. Les bombardements du Liban sont décidés à la Maison blanche. La violence quotidienne en Cisjordanie ne peut avoir lieu sans l’aval des dirigeants américains. Le génocide à Gaza ne pourrait être commis sans les bombes américaines. Qui est à la manœuvre pour pousser les pays arabo-musulmans à signer les accords d’Abraham ? Encore les Etats-Unis. Imposer à ces pays la normalisation des relations avec « Israël », c’est imposer avant tout la domination américaine au Moyen-Orient. « Israël » est un Etat des Etats-Unis. Il faut avoir perdu le sens des réalités ou tout simplement la raison pour penser une seule seconde que les Etats-Unis pourraient jouer un rôle dans la paix. Les accords d’Abraham, et encore moins les cessez-le-feu, ne peuvent garantir une quelconque paix. Un fauteur de guerre peut-il promouvoir la paix ?

L’histoire des Etats-Unis est une histoire de la violence, de la force brute pour piller le monde. Un pillage organisé, planifié dans tous les continents. Datant du début du 20ème siècle, ces propos de Lénine sont toujours justes : « Les colonies constituent une des principales sources des forces du capitalisme européen…Sans la possession des grands marchés et des grands territoires d’exploitation dans les colonies, les puissances capitalistes d’Europe ne pourraient pas se maintenir longtemps ». Les Etats-Unis, avec les Européens, ne pourraient pas en effet tenir longtemps sans le pillage du monde. Ils instaurent un empire de la terreur pour s’approvisionner en pétrole ou en minerais à bon marché, vendre leurs armes de guerre, imposer Coca Cola ou Mac Donald, racketter toutes les nations avec des tarifs douaniers élevés. Les nombreuses agences de renseignement, comme la CIA, veillent en fomentant des coups tordus au Vénézuéla ou ailleurs. Les Etats-Unis et « Israël » sont déterminés à sauver cet empire qui a perdu la bataille culturelle et idéologique et qui est en voie de perdre la guerre économique. Quand l’impérialisme s’affaiblit, sa propension à la violence augmente.

Voilà pourquoi les cessez-le-feu au Liban et à Gaza sont de faux cessez-le-feu. « Israël » et les Etats-Unis ne parviennent pas à en découdre avec la petite Gaza et le petit pays qu’est le Liban. La raison en est que leur résistance est grande, héroïque et ingénieuse. Elle tire des leçons de ses échecs et elle reconstitue ses forces pour faire face aux éternelles ambitions guerrières américano-sionistes. Le boucher de Tel-Aviv, Benyamin Netanyahou, fait du chantage à la résistance libanaise et palestinienne pour qu’elle dépose les armes. Les sionistes et les impérialistes craignent, par-dessus tout, les peuples debout, les peuples qui se battent pour leur liberté. Les Américains et les « Israéliens » se trompent lourdement. Les Palestiniens et les Libanais ne déposeront jamais les armes. La résistance est une exigence. Une exigence des deux peuples, les Libanais et les Palestiniens. C’est une question de survie face à un ennemi impitoyable, raciste et avide de richesses.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !

Yémen vivra ! Yémen vaincra !




« Israël », une entité paranoïaque

Comité Action Palestine, le 1er Novembre 2025

En deux jours, deux violations du cessez-le-feu. L’une, dans la ville de Blida au Liban où un employé communal a été froidement abattu ; l’autre à Gaza faisant 100 morts dont 46 enfants et 20 femmes. C’était prévisible. Il est aujourd’hui connu que l’entité sioniste ne respecte aucun accord ni aucun texte de droit international. A la manière d’un gangster sans honneur ni principe, « Israël » frappe lâchement, par traîtrise, en tuant majoritairement des civils. L’instinct du tueur prend toujours le dessus. Le sioniste vit dans la peur permanente de sa propre victime. Pour voler, puis protéger leur vol, les sionistes tuent. Le colon voleur craint par-dessus tout, comme aux Etats-Unis pendant le génocide des Indiens, que la victime vienne le tuer pendant son sommeil. Le colon n’a pas la conscience tranquille. Encore moins après deux ans de génocide. Il est habité par la peur que le spolié se fasse justice. Le mot « Palestine » le terrorise. La violation des accords de cessez-le-feu et la violence permanente ne sont donc pas un signe de force, mais un signe de faiblesse. Partout à Gaza, il tire dans le tas pour espérer tuer des résistants au prix de tuer en majorité des civils. Au Liban, il bombarde de supposés sites militaires. Le vol et le crime font des sionistes des paranoïaques. « Israël » est une entité paranoïaque.

Le criminel n’aura jamais le sommeil tranquille. Il sait que les Palestiniens ne renonceront jamais à leurs biens, à leur Palestine. Leur résistance est une contre violence à la violence première des « Israéliens ». La colonisation est un acte de violence parce qu’elle suppose le vol des terres, des maisons et les massacres qui accompagnent ce vol. Le projet colonial en soi constitue un crime contre l’humanité. Peut-on reprocher à la victime de résister ? De refuser sa mise à mort certaine si elle ne réagit pas ? L’instinct de survie collectif des colonisés fait face à l’instinct de tueur du colonisateur. Après la conclusion des accords de cessez-le-feu, l’annonce d’une « paix éternelle » par Donald Trump était bien une pitrerie dont il est coutumier. Donald Trump arme la main du tueur Benyamin Netanyahou. Ils forment un gang de criminels pour spolier les Palestiniens et tous les peuples de la région. Alors les Palestiniens n’ont aucune leçon de morale à recevoir de quiconque surtout de la part des Occidentaux repus et vivant sans la crainte de ne jamais se réveiller un matin à cause des bombardements.

Les Palestiniens comme les Libanais ne sont pas dupes des pitreries et des discours creux des dirigeants occidentaux. Des pitreries et des discours creux pour cacher la faillite du projet sioniste. La résistance connait parfaitement cet ennemi dont la cruauté au service du vol est devenue légendaire. Le relatif répit actuel servira à reprendre des forces et à se préparer à de futures confrontations terribles, violentes. Face à un ennemi qui a bâti une fiction qui s’appelle « Israël » fondée sur le plus grand mensonge de l’Histoire, un ennemi qui a planifié l’anéantissement de la Palestine, la main ne doit pas trembler. En Palestine et au Liban, la résistance a une mission : déjouer le plan impérialiste. Le boucher de Tel-Aviv a récemment dit : « Gaza sera désarmée ! ». « Ça n’arrivera pas » lui ont répondu en substance les organisations de la résistance.  Les dirigeants « israéliens » se rassurent comme ils peuvent en pensant qu’ils arriveront à bout un jour ou l’autre de la résistance. Ils n’y sont pas parvenus pendant deux ans de génocide. Ils n’y parviendront jamais.

Le chancelier allemand Friedrich Merz vient de déclarer depuis la Turquie : « Mon gouvernement depuis le 7 octobre soutient le peuple juif et l’Etat d’Israël. Israël a exercé son droit à l’autodéfense ». Après deux ans de génocide, le dirigeant allemand soutient sans honte et sans hésiter ceux qui font l’objet de poursuites par la Cour pénale internationale. En quelques mots, il a jeté à la poubelle le droit international. Les Allemands veulent être lavés de leurs crimes passés, mais ils le font avec le sang des Palestiniens. Les génocides commis par les Allemands en Afrique et en Europe ne seront pas effacés par le soutien à « Israël ». Mais ce qui motive davantage les dirigeants allemands, c’est l’intérêt de maintenir la domination impérialiste au Moyen-Orient. Quand l’Allemagne veut sa part du gâteau, le génocide devient pour elle un moyen normal. La résistance entravera tous les plans et tous les projets pour soumettre le peuple palestinien ou l’anéantir. L’instinct de survie palestinien aura le dessus sur l’instinct du tueur sioniste.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !

Yémen vivra ! Yémen vaincra !

Image : Al Jazeera journalists injured in Israeli missile strike in Gaza – anews




Le sionisme, un ogre insatiable

Comité Action Palestine, le 25 Octobre 2025

Le sionisme se nourrit de la guerre. La violence quotidienne est au service de ses conquêtes territoriales. Dès qu’il cessera de faire la guerre, il mourra ou cela voudra dire qu’il est déjà mort. Alors pourquoi les dirigeants « israéliens » ont signé les accords de cessez-le-feu ? Les violations de ces accords sont quotidiennes à Gaza, mais la guerre de grande intensité avec ses bombardements massifs a bien cessé. Pour l’instant en tout cas. « Israël » est passé de la guerre de grande intensité à la guerre de basse intensité. Avec d’autres moyens que les bombes, les avions de chasse et les chars, la guerre de basse intensité frappe tous les Palestiniens, quelle que soit leur situation, leurs conditions et l’endroit où ils se trouvent. Les agriculteurs de Cisjordanie sont constamment harcelés par les colons quand ils ne sont pas battus ou tués. Les prisonniers sont gravement maltraités et menacés de mort par le ministre « israélien » Itamar Ben Gvir lui-même. Tous les jours des Palestiniens, enfants ou adultes, sont arrêtés à Jénine, à Naplouse et partout ailleurs en Palestine. L’aide humanitaire est soumise à des conditions et entre au compte-gouttes. Le sionisme, c’est aussi la guerre d’usure, une guerre presque invisible. C’est cette guerre qui prévalait juste avant le 7 octobre 2023.

Les « Israéliens » passent de cette guerre d‘usure coloniale à une autre de plus grande envergure et plus meurtrière selon le contexte historique. Ils ne cessent jamais la guerre. Ils alternent les formes de guerre ou les combinent quand c’est nécessaire. Ceux qui se félicitent du cessez-le-feu ignorent l’essence même du colonialisme sioniste. Son projet est de dévorer les Palestiniens et l’espace territorial. L’ogre « israélien » est insatiable. A grand ou petit feu, selon les moments, « Israël » a programmé d’avaler toute la Palestine. Les dirigeants « israéliens » ont accepté de signer les accords de cessez-le-feu sous la contrainte américaine. Donald Trump a dit en substance à Benyamin Netanyahou : « Le carnage à Gaza joue contre toi. Le monde entier est contre « Israël ». Tu n’as aucune vision à long terme. Il faut savoir arrêter une guerre ! ». Il faut comprendre la guerre de grande intensité. Benyamin Netanyahou ne s’aperçoit pas qu’« Israël » agit tel un ogre aveugle et blessé avec des actes de violence incontrôlés comme l’erreur d’avoir bombardé le Qatar. Les Américains et les Occidentaux dans leur ensemble tentent de raisonner le monstre sioniste et de le sauver de lui-même parce qu’il met en danger la domination impérialiste occidentale dans la région.

Ce que les Américains ne savent pas eux-mêmes, c’est que l’entité sioniste ne se relèvera jamais des coups pris depuis deux ans. Deux ans de guerre ont mobilisé du côté « israélien » des coûts humains, économiques et politiques colossaux. Si cette guerre a eu des effets dévastateurs sur les Palestiniens, elle épuise aussi sur le long terme l’ennemi sioniste. Mobiliser une telle énergie sur le temps long est impossible, surtout que la résistance s’aguerrit et devient plus nombreuse et plus puissante. Car la révolution yéménite sera toujours présente aux côtés des Palestiniens. La résistance libanaise, affaiblie aujourd’hui, reviendra à l’assaut tôt ou tard. Parce que l’ogre « israélien » est insatiable, il finira par faire l’erreur fatale. Par accroître à ses dépens et involontairement, le front du refus des peuples du monde arabo-musulman. L’Iran le tient aujourd’hui en respect, mais demain quel prétexte « Israël » utilisera-t-il pour lui faire la guerre ? L’avenir est incertain. Incertain pour « Israël » parce qu’il n’a pas toutes les cartes en main et il est incapable de se maîtriser. En revanche, ce qui est certain, c’est la déconfiture totale du projet sioniste.

L’Histoire est une grande pédagogue et accélère la prise de conscience. Le « gentil » sionisme des Kibboutz ne fait plus recette. Cette cosmétique ne trompe plus personne. Le mythe de l’invincibilité est tombé. Le dogme de la supériorité militaire a été battu en brèche par l’Iran. « Israël » comme foyer sécurisé pour les Juifs du monde entier est devenu un mensonge. Des milliers d’« Israéliens » ont fait leurs valises pour quitter l’entité coloniale. Pour la première fois, des dirigeants sionistes sont accusés de génocide et poursuivis pour crime contre l’humanité. Rien ne va plus. Le sionisme craque de toutes parts. Il a gagné des batailles tactiques. Il a perdu stratégiquement. Il est perdu. L’ogre à moitié aveugle s’agite dans tous les sens. La résistance est là, toujours là, en embuscade pour lui donner le coup fatal.

Palestine vivra ! Palestine vaincra !

Liban vivra ! Liban vaincra !

Yémen vivra ! Yémen vaincra !