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La terre parle arabe

l’occasion de la Journée de la Terre en Palestine 

 

Le COMITE ACTION PALESTINE

vous invite
à une projection-débat du film


« La Terre parle arabe », de Maryse Gargour


Le vendredi 27 mars 2009 à 20h15


A l’Athénée Municipal,
Bordeaux

« La Terre parle arabe » soulève une vérité brûlante, celle du nettoyage et de la spoliation de la terre palestinienne par les sionistes.

Fin XIXème le sionisme, mouvement politique colonialiste juif, apparaît sur la scène internationale. Son but est de créer un Etat pour les Juifs quelque part dans le monde, mais de préférence en Palestine. Cependant cette terre palestinienne parle arabe et se trouve habitée par un peuple, les Palestiniens.

Les leaders sionistes élaborent alors une solution bien avant la déclaration Balfour de 1917. Il s’agit de penser d’abord, puis d’organiser le transfert de la population locale palestinienne hors de sa terre. Tous les moyens seront utilisés pour cela et en particulier la force brutale. Ce projet, élaboré en secret dans les premières années, sera progressivement mis en avant par ses leaders après la grande révolte palestinienne de 1936 au cours de laquelle toutes les formes d’oppositions à ce projet par les Palestiniens seront fortement réprimées par la puissance mandataire britannique.

Le film de Maryse Gargour est construit essentiellement sur des citations des leaders sionistes, sur des archives audiovisuelles inédites, sur la presse de l’époque et sur des documents diplomatiques occidentaux croisés avec des témoignages de personnes ayant vécu directement cette période. Le fil conducteur historique est donné par l’historien Nur Masalha.

Maryse Gargour est née à Jaffa en Palestine. Diplômée de l’Institut Français de Presse, elle a travaillé comme journaliste et productrice à l’Office de la Radio-Diffusion-Télévision française à Beyrouth puis a rejoint l’Unesco (Paris) au Conseil International du Cinéma et de la Télévision. Elle est aussi journaliste indépendante pour des chaînes de TV étrangères à Paris. Elle a écrit et réalisé 4 films documentaires sur la Palestine (1988, 1998, 1999).

Adapté d’un texte de S. Mansour

Ce que les sionistes reprochent à la « Terre parle arabe » : « Tout film historique se doit de parler de la Shoah » 

Ce film a déclenché une polémique au dernier Festival International de la production audiovisuelle (FIPA) à Biarritz, les sionistes présents lui reprochant de ne pas évoquer le génocide des juifs par les Nazis, ceci à grand renfort de hurlements dans la salle et de démarches pour empêcher une deuxième projection du film. « Bien sûr ce n’est pas du négationnisme, dit l’en d’entre eux, mais c’est de l’omissionisme ! »  Et quand un journaliste lui demande si la Shoah justifiait l’expulsion des Palestiniens, il répond « Non, pas du tout, mais tout film historique se doit de parler de la Shoah» !!! Le sélectionneur de la FIPA, Pierre-Henri Deleau, accusé par certains d’avoir osé sélectionner un tel film, ne se démonte pas et maintient son droit à choisir les films qu’il juge intéressants. Les sionistes font tout pour que le film ne trouve pas de diffuseur en France et pour empêcher la sortie en salles de « La Terre Parle Arabe ».

http://www.bakchich.info/Polemique-autour-du-sionisme.html

Qu’est ce que la Journée de la terre ?

Le 30 mars 1976, six Palestiniens de 48 (c’est-à-dire ceux qui ont pu rester en 1948 après la création par la force de l’état d’Israël) étaient abattus par l’armée d’occupation d’Israël, 96 blessés et 300 autres étaient arrêtés. Leur crime ? Avoir manifesté contre l’État sioniste qui avait confisqué et déclaré “ zone militaire ” 1700 hectares appartenant à des villages palestiniens.

Depuis, tous les 30 mars, la “ Journée de la Terre ” commémore cet événement partout dans le monde où se trouvent les défenseurs des droits du peuple palestinien.

Cette journée est avant tout symbolique. Rappelons qu’en 1948, l’Etat juif avait détruit plus de 500 villages et expulsé près d’un million de Palestiniens (ils sont aujourd’hui près de 5 millions de réfugiés) à qui on ne reconnaît toujours pas le droit de retour La majeure partie des terres palestiniennes avait été confisquée dans la perspective de fonder le “ Grand Israël ”. Dès lors, cette politique de confiscation des terres en vue de judaïser la Palestine (c’est-à-dire voler des terres aux Palestiniens pour les donner aux juifs), s’est poursuivie sans relâche et s’intensifie, accumulant crimes de masses, assassinats de leaders politiques et emprisonnements de résistants : la colonisation de toute la Palestine est inscrite au cœur du projet sioniste, soutenu par l’Occident et notamment par les USA et la France.