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2006-2016 : la Résistance libanaise fait toujours face !

Comité Action Palestine

Lorsqu’Israël attaque le Liban en juillet 2006, son objectif est de détruire la résistance libanaise en général et le Hezbollah en particulier. Ce que l’ONU n’a pas réussi à faire par la résolution 1559, l’entité sioniste est bien résolue à l’obtenir en déversant des tonnes de bombes sur le Liban. Pendant un mois, les massacres succèdent aux massacres et les infrastructures libanaises sont systématiquement détruites. On compte plus de 1000 Martyrs libanais, dont un tiers sont des enfants. La stratégie est de réduire à néant le Hezbollah, mais aussi de conduire la population libanaise à se désolidariser de la résistance qui l’a libéré du joug colonial en 2000. Pourtant lorsque l’armistice est signé, à la mi-août, l’entité coloniale n’a atteint aucun de ses objectifs et ne peut qu’accepter cette défaite cuisante. Tout au long de cet été 2006, les roquettes lancées par le Hezbollah n’ont pas cessé de s’abattre en Palestine occupée depuis 1948, atteignant des cibles toujours plus lointaines et causant pour la première fois des pertes parmi la population ennemie. Non seulement l’arsenal militaire du Hezbollah et sa capacité de résistance n’ont pas été affectés, mais le mouvement en a retiré une popularité et un soutien dépassant les frontières du Liban. Pour tous les peuples opprimés de la région, notamment le peuple palestinien, le Hezbollah et son leader Hassan Nasrallah incarnent l’espoir de mettre fin au joug colonial et impérialiste par la résistance populaire.

Dix ans après, le Hezbollah reste la force de résistance incontournable au Proche Orient. Dotée d’une intelligence stratégique et organisationnelle inégalée, le mouvement de résistance a renforcé au fil des années sa capacité de dissuasion face à l’ennemi sioniste. Plus que jamais, il est le cauchemar des impérialistes et tous les moyens politiques et militaires sont employés pour l’abattre. Son implication aux côtés des peuples résistants n’a jamais failli et son intervention en Syrie a été déterminante pour protéger le Liban et empêcher l’effondrement de l’axe de la résistance.

Il n’y a qu’une seule voie possible pour se défaire de ses oppresseurs. La défaite du colonialisme au Vietnam et en Algérie est bien le fruit de la résistance populaire. En Palestine, au Liban et dans les autres pays de la Région, les peuples se sont toujours dressés contre l’impérialisme sous toutes ses formes. Quelle que soit la durée du combat, nul doute que la victoire et la liberté sont au bout du la route.

Plus que jamais, nous devons soutenir et rendre hommage à cette résistance !